Les habitants des communes de N’sele et de Mont-Ngafula se trouvent dans une situation alarmante suite à l’effondrement du pont Lukaya, survenu à la suite des fortes pluies qui ont frappé la région du Kongo Central la semaine dernière. Cet incident a gravement entravé la circulation et les déplacements des résidents, qui peinent désormais à traverser la rivière.
Le pont Lukaya, qui constituait un axe vital pour la connectivité entre les deux communes, s’est effondré dans la nuit de vendredi à samedi, laissant de nombreux habitants isolés. Les témoignages recueillis sur place font état de difficultés majeures pour se rendre au travail, à l’école ou pour accéder aux services de santé. « C’est un véritable cauchemar. Je dois maintenant faire un détour de plusieurs kilomètres pour rejoindre ma famille », déclare un habitant de N’sele.
Les autorités locales sont sous pression pour réagir rapidement à cette crise. Les élus de la région ont été interpellés par les résidents, qui exigent des mesures immédiates pour rétablir la communication et garantir la sécurité des usagers. « Nous avons besoin d’une solution rapide. La sécurité des enfants et des personnes âgées est en jeu », a déclaré un conseiller municipal.
En attendant une réponse des autorités, des initiatives citoyennes commencent à émerger. Des groupes de bénévoles se mobilisent pour aider les personnes les plus vulnérables à traverser la rivière en toute sécurité, utilisant des moyens improvisés. Cependant, ces solutions temporaires ne sauraient remplacer l’urgence d’une intervention officielle.
Les prévisions météorologiques annoncent encore des pluies dans les jours à venir, ce qui pourrait aggraver la situation. Les experts appellent à une évaluation rapide des infrastructures de la région afin de prévenir d’autres incidents similaires.
La situation reste donc critique pour les habitants de N’sele et Mont-Ngafula, qui espèrent une réaction rapide des autorités pour restaurer la sécurité et la mobilité dans leur quotidien.
HERVÉ KABWATILA
