Lors d’un briefing tenu ce samedi 19 avril 2025 à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a abordé la situation sécuritaire préoccupante dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ses déclarations, marquées par des références historiques, visent à éclairer le contexte actuel des tensions dans la région.
Le ministre a rappelé les propos du Président de la République, qui avait précédemment évoqué les liens entre son prédécesseur et le mouvement rebelle M23. « Le Président de la République en avait déjà parlé : son prédécesseur était lié au M23 », a déclaré Muyaya, soulignant ainsi les enjeux politiques qui continuent d’affecter la stabilité du pays.
En évoquant les figures historiques qui ont lutté pour l’intégrité du Congo, le ministre a cité Laurent-Désiré Kabila, ancien président et héros national, qui avait promis de ne jamais trahir la nation. « Si nous évoquons ceux qui ont combattu pour l’intégrité du pays, il y a notamment Laurent-Désiré Kabila, qui a juré de ne jamais trahir le Congo », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’unité nationale face aux défis actuels.
Patrick Muyaya a également déclaré : « Aujourd’hui, nous connaissons l’ennemi et ses complices », une phrase qui semble pointer du doigt les acteurs internes et externes qui, selon lui, menacent la paix et la sécurité en RDC. Ces déclarations interviennent dans un contexte où la violence et l’insécurité persistent dans l’est du pays, exacerbées par des conflits armés et des rivalités ethniques.
Le ministre a appelé à une mobilisation générale pour faire face à ces défis, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à restaurer la paix et la sécurité dans la région. « Nous devons nous unir pour défendre notre patrie et garantir un avenir meilleur pour les générations futures », a-t-il conclu.
Cette déclaration du ministre Muyaya s’inscrit dans une série d’initiatives gouvernementales visant à renforcer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans un pays encore marqué par des décennies de conflits.
HERVÉ KABWATILA