Lors du 41ème conseil des ministres, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a reçu l’instruction du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de produire, dans un délai de 30 jours, une feuille de route détaillée pour la mise en œuvre de l’ensemble de ses engagements. Cette annonce a été faite par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, qui a relayé les décisions du conseil lors d’une intervention à la télévision nationale.
Selon le porte-parole du Gouvernement, cette initiative vise à renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des affaires publiques. « Le Président a souligné l’importance d’une planification rigoureuse et d’un suivi efficace des engagements pris par le gouvernement », a déclaré Patrick Muyaya. Il a également précisé que cette feuille de route devra inclure des indicateurs de performance clairs, permettant ainsi d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Cette décision intervient dans un contexte où la RDC fait face à de nombreux défis, notamment en matière de développement économique, de sécurité et de gouvernance. Les attentes de la population sont élevées, et le gouvernement est sous pression pour répondre aux besoins urgents des Congolais.
Les ministres présents au conseil ont salué cette initiative, soulignant qu’elle pourrait contribuer à restaurer la confiance des citoyens envers les institutions. Toutefois, certains observateurs restent sceptiques quant à la capacité du gouvernement à respecter ce délai et à fournir des résultats tangibles.
La feuille de route attendue sera scrutée de près par la société civile et les partenaires internationaux, qui espèrent voir des engagements concrets en matière de lutte contre la corruption, d’amélioration des infrastructures et de promotion des droits de l’homme.
Le gouvernement a désormais un mois pour élaborer ce document crucial, qui pourrait marquer un tournant dans la gestion des affaires publiques en République Démocratique du Congo. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour l’avenir politique et économique du pays.
HERVÉ KABWATILA