Maxime Prévôt, ministre belge des Affaires étrangères, a posé le pied ce dimanche 27 avril 2025 dans la soirée à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Sa visite s’inscrit dans le cadre de discussions prévues avec le président Félix Tshisekedi Tshilombo, alors que le pays traverse une période de tensions exacerbées.
Prévôt, qui a précédemment effectué des visites au Burundi et en Ouganda, arrive en RDC à un moment charnière. Les discussions à Kinshasa se déroulent en parallèle avec des initiatives diplomatiques en cours à Washington et à Doha, visant à trouver des solutions à la crise humanitaire et sécuritaire qui frappe l’est du pays. Cette région, déjà fragilisée, est actuellement confrontée à des défis majeurs, exacerbés par l’agression rwandaise.
Le ministre belge a souligné l’importance de la coopération internationale pour faire face à cette crise. « La Belgique est déterminée à soutenir la RDC dans ses efforts pour restaurer la paix et la sécurité », a-t-il déclaré à son arrivée. Les échanges avec le président Tshisekedi devraient porter sur des questions de sécurité, de développement et de coopération bilatérale.
La situation dans l’est de la RDC a suscité des inquiétudes croissantes au sein de la communauté internationale, avec des appels à une action concertée pour mettre fin aux violences et apporter une aide humanitaire aux populations touchées. Les discussions entre la Belgique et la RDC pourraient jouer un rôle clé dans la mobilisation de ressources et de soutien pour faire face à cette crise.
Maxime Prévôt est attendu à des rencontres avec des acteurs clés de la société civile et des organisations humanitaires, afin de mieux comprendre les enjeux sur le terrain et d’évaluer les besoins urgents des populations affectées.
Cette visite marque une étape importante dans les relations entre la Belgique et la RDC, deux pays liés par des liens historiques et une volonté commune de promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Les résultats de ces échanges seront scrutés de près, tant par les autorités congolaises que par la communauté internationale.
HERVÉ KABWATILA