En sa qualité d’employeur, le gouvernement de la République démocratique du Congo s’active pour améliorer les conditions de travail des travailleurs congolais.
Dans ce cadre, le ministre du Travail et Emploi, Ephraïm Akwakwa a présenté, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le rapport synthèse de la 37ème Session Ordinaire du Conseil National du Travail qui s’est tenu du 24 au 29 avril à Kinshasa, capitale de la RDC.
Dans son résumé, le ministre Akwakwa renseigne que l’ajustement et la fixation nouveau Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) figure parmi les grandes résolutions issues de ces assises. Alors que l’ajustement du SMIG à 14.500 FC entre en vigueur fin mai 2025, le gouvernement annonce la fixation du SMIG à 21.500 FC payable à partir du mois de janvier 2026.
A ce titre, un rapport final signé et approuvé par toutes les parties assorti d’un projet de décret est transmis au gouvernement.
Dans ce même ordre d’idées, la plénière a proposé un autre projet de décret pouvant permettre de clarifier les deux régimes : celui de fixation et celui d’ajustement du SMIG, ainsi que des projets d’Arrêtés permettant le bon fonctionnement de la Commission Nationale Tripartite chargée du suivi de l’application du SMIG.
Les travaux du Conseil national du travail ont été consacrés à l’élaboration d’une nouvelle politique salariale des agents publics. L’un des objectifs de ces assises étant de mettre en place une politique salariale « équitable et juste ».
Le Président Tshisekedi avait appelé à une nouvelle politique salariale qui « devra impérativement garantir une rémunération juste, fondée sur les efforts fournis, les qualifications obtenues et les responsabilités assumées, sans favoritisme entre les agents ».
Il avait insisté sur une grille salariale « unique, visible et accessible » à tous, prenant en compte le grade, l’ancienneté et appliquée de manière uniforme.
Mont Carmel Ndeo