Selon la décision de renvoi de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe lors de l’audience de lundi 12 mai 2025, les plaidoiries et le prononcé du verdict au procès de sept policiers chargés de la sécurité de la Première ministre de la République démocratique du Congo, accusés d’homicide du policier de circulation routière, Fiston Kabeya, ont été fixés au 15 mai 2025.
« À entendre les prétentions de toutes les parties, la Cour, par voie d’autorité, remet l’affaire contradictoirement pour le jeudi 15 mai, avec une seule obligation : plaidoirie et éventuellement arrêt. On va plaider et la Cour va décider le même jeudi. Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, la séance est suspendue », a déclaré le juge président de la Cour militaire.
En effet, le médecin légiste, invité lundi à comparaître sur une hypothèse d’empoisonnement du policier de circulation routière Fiston Kabeya, a déclaré avoir constaté que le défunt n’avait rien consommé dans son estomac lors de la poursuite du procès de sept policiers affectés à la sécurité de la Première ministre de la République démocratique du Congo, accusés de violation des consignes et d’homicide, devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe.
« Le fait que l’on n’ait rien trouvé dans l’estomac et dans la vessie signifie que cette personne n’était pas nourrie. Parce que quand vous mangez, il faut deux à trois heures pour digérer complètement. Ce que vous avez mangé ce matin, si la mort survenait à 18 heures, on ne va rien trouver de tout ça. L’estomac aura déjà malaxé et envoyé tout dans les intestins » a déclaré docteur Tshomba, le médecin légiste de l’hôpital militaire du camp lieutenant-colonel kokolo.
Rappelons que la cour militaire de Kinshasa-Gombe a entamé, le vendredi 4 avril, le procès en procédure de flagrance de sept membres de la Police nationale congolaise (PNC), accusés d’être impliqués dans la mort du brigadier de 1ʳᵉ classe Kabeya Senda Fiston, décédé le 31 mars après une altercation avec l’escorte officielle de la Première ministre Judith Suminwa.
GRACE DIOMI