Mercredi 25 juin 2025, lors des États généraux sur l’énergie nucléaire et le rôle géostratégique de l’Italie et de l’Europe, Dr. Cristina Di Silvio, représentante d’intérêt parlementaire à la Chambre des députés et au Parlement européen, a souligné l’importance cruciale de la République Démocratique du Congo (RDC) dans le développement de l’énergie nucléaire. Cet événement, organisé par une association culturelle italienne, a mis en lumière les opportunités économiques que pourrait offrir la RDC, tant pour sa population que pour l’Europe.
« La République Démocratique du Congo a un rôle primordial dans le projet de l’énergie nucléaire, avec tout ce qu’elle possède comme ressources. Elle a la capacité de devenir leader pour l’énergie et peut participer à ce projet, en apportant des bénéfices économiques pour sa population et celle de l’Europe et vice-versa », a déclaré Dr. Di Silvio.
Elle a également souligné que l’Afrique, et en particulier la RDC, détient une place stratégique dans le paysage énergétique mondial. « Je crois que l’Afrique a une place stratégique très importante dans le projet de l’énergie nucléaire en Italie et en Europe. Actuellement, l’Afrique est intéressante pour l’énergie nucléaire, non seulement pour la solution fondamentale, mais aussi celle d’émerger aux côtés de l’Europe et de l’Amérique », a-t-elle ajouté.
Les propos de Dr. Di Silvio soulignent non seulement le potentiel de la RDC en tant que fournisseur de ressources énergétiques, mais aussi l’importance d’une collaboration internationale pour faire face aux défis énergétiques mondiaux. La RDC, riche en ressources naturelles, pourrait jouer un rôle central dans la transition énergétique, en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe tout en favorisant le développement économique local.
Cet appel à la coopération entre l’Afrique et l’Europe pourrait marquer un tournant dans la manière dont les deux continents abordent les questions énergétiques, en mettant l’accent sur des solutions durables et mutuellement bénéfiques. Les discussions qui ont eu lieu à Rome pourraient ouvrir la voie à de nouvelles initiatives et partenariats dans le domaine de l’énergie nucléaire, avec la RDC en première ligne.
HERVÉ KABWATILA