Lors du Conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies à New York, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a salué des avancées diplomatiques importantes et a également déploré la situation sécuritaire et humanitaire qui ne cesse de se détériorer dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Alors que les tensions persistent, les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix. La signature, ce vendredi, à Washington, par les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda du projet d’accord de paix constitue une avancée majeure vers la fin du conflit », a-t-elle déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies.
La cheffe de la MONUSCO a salué la signature à Washington, le même jour, d’un projet d’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Pour elle, la signature de cet accord est une étape importante pour apaiser les tensions dans la région.
« Alors que les tensions persistent, les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix. La signature, ce vendredi, à Washington, par les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda du projet d’accord de paix constitue une avancée majeure vers la fin du conflit », a-t-elle déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Elle a par ailleurs dépeint la situation sécuritaire, qui demeure volatile dans l’Est de la République démocratique du Congo. En Ituri par exemple, elle a noté l’émergence de nouveaux groupes armés, en plus de CODECO et Zaïre, qui multiplient les exactions contre les civils de la région. Pour elle, plus de 27 millions de Congolais souffrent d’insécurité alimentaire, et 7 millions sont déplacés. Bintou Keita a dénoncé les violences dans l’Est du pays qui continuent de cibler les femmes et les enfants, avec des viols utilisés comme armes de guerre.
Elle a déploré la réduction drastique des financements humanitaires, qui limite les capacités d’intervention dans les zones affectées par les conflits. À ce jour, le plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à 11 %. Elle a ainsi appelé la communauté internationale à agir rapidement pour assister ces populations en détresse a également réaffirmé l’engagement de la Mission onusienne à soutenir la paix en République démocratique du Congo, tout en rappelant que la transition vers le retrait de la mission onusienne dépendra des conditions sur le terrain.
Il convient de noter que Bintou Keita déclare que, bien que les tensions persistent, les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix. Selon elle, la signature, ce vendredi, à Washington, par les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda du projet d’accord de paix constitue une avancée majeure vers la fin du conflit.
GRACE DIOMI