Après avoir obtenu un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le gouvernement des États Unis d’Amérique veut contribuer à la mise en œuvre effective des engagements pris par les deux pays en date du 27 juin, en présence du Secrétaire d’Etat, Marco Rubio, à Washington.
Dans une brève déclaration faite à l’issue d’une adresse aux médias, le conseiller principal de Donald Trump pour l’Afrique au Département d’État américain, Massad Boulos a déclaré que les USA sont disposés à soutenir toutes étapes afin de parvenir à la paix et à la coopération économique dans la région des Grands lacs.
« Je viens de m’adresser aux médias au sujet de l’accord de paix historique signé ici, au Département d’État, entre la RDC et le Rwanda. Il témoigne de la détermination des États-Unis à contribuer à mettre fin à trente ans de conflit et à promouvoir la paix et la prospérité dans la région des Grands Lacs. La priorité est désormais de traduire les engagements en actes, et les États-Unis sont prêts à soutenir chaque étape », a souligné Massad Boulos.
Lors de la réception de deux ministres des Affaires étrangères à la Maison Blanche, le Président américain Donald Trump leur a exprimé son soutien, les appelant à respecter leur nouvel accord de paix.
Trump a souligné que les États-Unis sont prêts à intervenir si nécessaire, mais qu’ils privilégient une résolution pacifique des conflits.
Le pacte signé par Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais, marque, selon les deux pays, la fin d’une période de tensions qui a duré plus de trente ans.
Kinshasa et Kigali se sont engagés à respecter l’intégrité territoriale de l’autre pays et à mettre fin à toutes les actions hostiles, qu’il s’agisse d’opérations militaires transfrontalières ou de soutien à des groupes armés. La RDC s’est engagée à neutraliser les FDLR et le Rwanda s’est engagé à retirer ses troupes et à démanteler ses défenses frontalières dans un délai de trois mois.
L’accord interdit également aux deux parties de soutenir des groupes rebelles tels que le M23 et les oblige à soutenir les efforts de désarmement, de démobilisation et de contrôle des combattants avant toute réintégration dans la vie civile ou dans les forces de l’État.
Il prévoit également la création d’un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité dans un délai de 30 jours, réunissant des responsables militaires et des services de renseignement des deux pays, afin de suivre les groupes armés, de partager des renseignements et de veiller au respect de l’accord.
Mont Carmel NDEO