Le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, l’honorable Princesse Dominique Munongo Inamizi a pris part active à la deuxième édition du cadre de concertation sur l’agenda Genre, droits des femmes et des filles, Co-organisée par le bureau de l’Assemblée nationale et l’ONG AFIA MAMA avec l’appui financier de l’ambassade de la France, ce mercredi 02 juillet 2025, dans la salle de banquet du palais du peuple, placée sous le thème : « rompre le cycle : guérir les cicatrices, lutter contre les effets intergénérationnels de la violence sexuelle liée aux conflits ».

Au nom du président de la chambre basse du Parlement, le Rapporteur Jacques Djoli a lancé cette matinée d’échanges qui est une priorité nationale pour le professeur Vitale Kamerhe, tout en saluant le travail abattu du point focal des questions du genre au sein du bureau de l’Assemblée nationale, la Princesse Dominique Munongo Inamizi Munongo.

La Rapporteur-Adjoint de la chambre basse du parlement, a insisté pour la prise en charge réelle des victimes et des actions concrètes afin d’anéantir l’impunité
« j’ai beaucoup appris en rapport avec ce qui se passe à l’Est du pays dans les zones des conflits, les traumatismes des petites filles, femmes et les petits garçons qui sont aussi violentés. C’etait très important d’organiser ce genre de table ronde régulièrement pour que tout le monde soit informé sur les réalités de terrain, et voir quelles actions à mener concrètement afin d’anéantir l’impunité, parce qu’il n’y aura pas de développement durable en RDC sans la paix ». s’est-elle confiée à la presse à l’issue des assises

Pour la représentante de la ministre du genre, famille et enfants, «L’impunité ne peut plus rester une règle ».
A noter que, la violence sexuelle liée aux conflits est un crime contre l’humanité et constitue un génocide, en vertu du droit international, menaçant la sécurité internationale et collective, non sans entraver l’instauration d’une paix durable. Elle a des répercussions sur la santé physique, sexuelle, reproductive et mentale des victimes.

Cette activité se veut être un espace de dialogue et de mobilisation autour des droits des survivantes de la lutte contre l’impunité, et de la promotion d’une paix fondée sur la justice et la dignité.
La rédaction