Delly Sesanga, président national du parti Envol de la République démocratique du Congo (RDC), a vivement dénoncé l’arrestation récente du secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, qualifiant cet acte de « brutalité répressive » du régime du président Félix Tshisekedi. Dans un message publié sur son compte Twitter, consulté par la rédaction de Foxtime.cd, M. Sesanga affirme que cette arrestation nocturne constitue une violation flagrante des droits constitutionnels.
Dans sa déclaration, Delly Sesanga écrit : « Je condamne la brutalité répressive du régime Tshisekedi. Aucun prétexte n’autorise l’enlèvement nocturne d’opposants : c’est une violation flagrante des droits et libertés garantis par la Constitution. Les cas de SHADARY, KAMIZELO et JOHN KABAMBA révèlent une dérive autoritaire visant à faire taire toute voix dissidente par des pratiques barbares, qu’aucun démocrate ne saurait tolérer ni justifier ! » A-t-il écrit sur son compte Twitter consulter par la rédaction de Foxtime.cd ce vendredi 19 décembre 2025.
Cette prise de position intervient alors que l’arrestation d’Emmanuel Ramazani Shadary, figure politique de l’opposition, a été rapportée comme ayant eu lieu de manière soudaine et sans mandat officiel apparent, selon des sources proches du PPRD. Shadary, ancien ministre de l’intérieur sécurité décentralisation et affaires coutumières et candidat à la présidentielle de 2018, est accusé par les autorités de complot contre la sécurité de l’État, des charges qu’il réfute catégoriquement. Delly Sesanga étend sa critique à d’autres cas similaires, citant ceux de Kamizelo et John Kabamba, deux autres opposants dont les arrestations ont été marquées par des méthodes jugées musclées.
Le parti Envol, dirigé par Delly Sesanga, est connu pour son opposition au gouvernement actuel et ses appels à une démocratisation accrue en RDC. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes, avec des manifestations sporadiques contre ce que l’opposition qualifie de « répression systématique ». Les autorités congolaises, de leur côté, justifient ces arrestations par des impératifs de sécurité nationale, invoquant des menaces à la stabilité du pays.
HERVÉ KABWATILA































































