Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, la journée internationale des personnes disparues est célébrée cette année en République Démocratique du Congo sous l’insigne des millions des morts et des déplacés depuis l’éclatement de la guerre dans sa partie Est.
Prenant le taureau par ses cornes, le Président de la République Felix Tshisekedi, promet de ne pas laisser impuni les criminels et bourreaux à la base de cette désolation datant près de 30 ans maintenant.
«Vous ne serez jamais seuls, Je voudrais vous assurer que je ne ménagerai aucun effort pour que ces criminels soient châtiés, ces bourreaux n’auront pas un sommeil apaisé », A-t-il indiqué
Il y a lieu de noter que, le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale, dans sa résolution A/RES/65/209, s’est dite profondément préoccupée par la multiplication des disparitions forcées ou involontaires dans diverses régions du monde, y compris des arrestations, détentions et enlèvements lorsque ces actes s’inscrivent dans le cadre de disparitions forcées ou peuvent y être assimilés. Elle souligne également le nombre croissant d’informations faisant état de cas de harcèlement, de mauvais traitements et d’intimidation des témoins de disparitions ou des familles de personnes disparues.
Dans la même résolution, l’Assemblée a décidé de proclamer le 30 août Journée internationale des victimes de disparition forcée. Cette journée est célébrée depuis 2011.
Voici certains des droits de l’homme que les disparitions forcées violent régulièrement :
• Le droit à la reconnaissance en tant que personne devant la loi ;
• Le droit à la liberté et la sécurité de la personne ;
• Le droit de ne pas être soumis à la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants ;
• Le droit à la vie, lorsque la personne disparue est tuée ;
• Le droit à une identité ;
• Le droit à un procès équitable et aux garanties judiciaires ;
• Le droit à un recours effectif, y compris la réparation et l’indemnisation ;
• Le droit de savoir la vérité sur les circonstances d’une disparition.
De plus, les disparitions forcées violent généralement divers droits économiques, sociaux et culturels, tant pour les victimes que pour leur famille :
• Le droit à la protection et l’assistance de la famille ;
• Le droit à un niveau de vie adéquat ;
• Le droit à la santé ;
• Le droit à l’éducation.
James Kabwe