La session ordinaire parlementaire de septembre s’est ouverte ce vendredi 15 septembre 2023 au palais du peuple à Kinshasa. Cette dernière session de cette législature qui sera écourtée par les échéances électorales est essentiellement budgétaire.
Dans son allocution de circonstance , le Président de l’assemblée nationale Christophe Mboso a laissé entendre que cette session va permettre aux deux chambres du parlement d’examiner et d’adopter la loi des finances de l’exercice 2024 afin d’offrir au gouvernement issu de prochaines élections les moyens nécessaires à la poursuite de la mise en œuvre des actions prioritaires définies par le cadre budgétaire en moyen terme pour la période 2024-2026.
En effet, Christophe Mboso félicite le gouvernement d’avoir déposé dans le délai requis, le projet de loi de finances exercice 2024 ainsi que le projet portant reddition de comptes de la loi des finances de l’exercice 2022, avant la rentrée de septembre après adoption par le gouvernement de la loi de finances exercice 2024 en constante évolution, en équilibre, en recettes et en dépenses en franc congolais 40.464 milliards soit un taux d’accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023.
«Nos compatriotes attendent donc du budget 2024 des améliorations notamment dans les domaines vitaux ci-après : la sécurité et l’humanité, l’amélioration de la gratuité de l’enseignement, le développement local de 145 territoires, de la couverture santé universelle pour toutes les provinces, de la réhabilitation de l’amélioration des infrastructures et de toutes les routes de dessertes agricoles » A-t-il indiqué
Tout en félicitant le Président de la République Felix Tshisekedi pour le lancement du programme de la gratuité de la maternité et de la prise en charge des nouveaux nés, qui concerne pour la première phase 300 centres de santé et 50 hôpitaux de Kinshasa, le speaker de la chambre basse a fait un plaidoyer au gouvernement de la République de prendre toutes les initiatives nécessaires pour étendre ce programme dans l’ensemble du territoire nationale.
A l’en croire, bien que, essentiellement budgétaire, la présente session permettra à la chambre basse de parachevé le processus d’examen, des projets et propositions des lois actuellement en commission, d’harmoniser les divergences avec le Sénat sur les textes adoptés en des termes non identique et légiféré sur les matières législatives inscrites à son calendrier.
Il ya lieu de noter que cette session sera la plus courte au regard des contraintes du calendrier électoral, dès le mois de novembre toutes affaires cessantes afin de permettre aux députés de participé aux prochaines élections dont la campagne électorale va débuter au 18 novembre.
James Kabwe