Les travaux de la 37e édition du sommet de l’Union Africaine tenus à Addis-Abeba capitale Éthiopienne se sont refermés dimanche 18 février dernier par des discussions animées autour du thème principal
Cette session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernements de l’Union africaine (UA) s’est tenue sous le thème : « Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru ». pour un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique »,
L’événement a vu l’élection du Président de la République Islamique de Mauritanie Mohamed Ould Ghazouani, à la présidence de l’Union Africiane pour 2024, prenant le relais du président sortant, Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores.
S’adressant à l’Assemblée, le Président de la CUA, Moussa Faki Mahamat a souligné certaines préoccupations critiques auxquelles le continent est confronté, notamment la paix, l’instabilité politique et institutionnelle, le changement climatique, les déficits de gouvernance économique, les défis d’intégration, la pauvreté et la marginalisation des femmes et des jeunes dans les processus de développement et de leadership. Il a souligné la nécessité urgente pour les États membres de s’engager de manière proactive dans ces questions, soulignant leur importance pour réaliser les aspirations de l’Agenda 2063 pour une Afrique transformée et prospère.
« Nous sommes aujourd’hui fortement interpellés par l’urgence de positions claires sur cet ensemble de questions, au cœur de l’émergence de notre organisation et de notre continent. Le renforcement de notre unité et l’intensification de nos luttes nécessitent un nouveau départ, une véritable renaissance du nationalisme et du panafricanisme », a déclaré le président de la CUA.
En soulignant les progrès du continent, Moussa Faki a salué l’avancée réussie des réformes institutionnelles et les progrès réalisés en matière d’intégration régionale, notamment grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il s’est dit satisfait des progrès réalisés dans certains domaines, notamment le Fonds pour la paix, les positions communes africaines sur le changement climatique, la réforme de la gouvernance mondiale, le financement des missions africaines de maintien de la paix et l’adhésion notable de l’UA au Forum du G20.
Le secrétaire général de la Ligue des États arabes et le Premier ministre palestinien ont souligné les préoccupations en matière de paix et de sécurité, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la guerre en cours entre Israël et la Palestine. Ils ont également appelé à des partenariats stratégiques gagnant-gagnant, au développement économique et à une éducation inclusive de qualité, qui est, entre autres, le thème de l’Union africaine pour l’année 2024.
En définitive, la Conférence a délibéré et décidé sur diverses questions de priorité continentale, notamment les progrès des réformes institutionnelles et financières de l’Union, qui comprennent l’opérationnalisation du Fonds pour la paix de l’Union africaine ; le Groupe d’éminents Africains chargé de superviser la présélection des candidatures pour les membres de la Commission avant les prochaines élections à la Commission de l’UA en 2025 ; le rapport d’avancement sur la mise en œuvre de la ZLECAf comme thème de l’année 2023 ; les progrès réalisés dans l’opérationnalisation du CDC Afrique, ainsi que dans la création et l’opérationnalisation de l’Agence africaine des médicaments (AMA), entre autres.
il y a lieu de noter que, cette rencontre des chefs d’Etat a constaté l’échec de l’instance panafricaine face à tous ces foyers de tension notamment, au Mali, Au Guinée, Tchad, Burkina Faso, au Niger et au Gabon, de pays en transition à la suite de coups d’État militaires d’une part, et d’autre part la République Démocratique du Congo avec la violence qui monte dans sa partie Est, le Soudan qui est déchiré par la guerre, l’Ethiopie et la Somalie également
James Kabwe