Dans une déclaration faite ce lundi 07 octobre 2024, la formation politique Ensemble pour la République dénonce les menaces d’arrestation à l’encontre de leur leader à savoir Moïse Katumbi, pour des prétendues violations de la loi interdisant à quiconque de construire, de modifier ou d’exploiter un aérodrome sans l’autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions.
Cette formation note à cette occasion qu’il est important de souligner que Moïse Katumbi n’a ni construit, ni modifié, ni modernisé, encore moins exploité la piste de Mulonde qui fait l’objet d’une réhabilitation à l’issue de laquelle le contrôle de cette piste leur reviendrait.
ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE exprime également son indignation face aux stratagèmes déployés par le régime en place, qui, par une interprétation biaisée et incomplète de la loi, dans le seul but de persécuter leur Président MOÏSE KATUMBI CHAPWE.
« Depuis quelques jours, les travaux de réhabilitation de la piste du village de Mulonde, situé dans le territoire de Pweto, font la une de la presse nationale. L’incursion des militaires sur le site, suivie de l’enlèvement de Monsieur Tshétshé KAFUTSHI, chauffeur du Président Moïse Katumbi et de la saisie de son véhicule personnel, ont suscité une vive émotion au sein de la population locale. Une mise en scène digne des régimes totalitaires s’en est suivie, accompagnée de menaces d’arrestation à l’encontre du Président pour des prétendues violations de la loi interdisant à quiconque de construire, de modifier ou d’exploiter un aérodrome sans l’autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions. Il est important de noter que Moïse Katumbi n’a ni construit, ni modifié, ni modernisé, encore moins exploité la piste de Mulonde qui fait l’objet d’une réhabilitation à l’issue de laquelle le contrôle de cette piste leur reviendrait » indique la source.
Et d’ajouter :
« ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE exprime son indignation face aux stratagèmes déployés par le régime, qui, par une interprétation biaisée et incomplète de la loi, cherche à instrumentaliser celle-ci dans le seul but de persécuter le Président Moise Katumbi. Il convient de rappeler que les pistes de Kilwa, Kashobwe, Kasenga, Pweto dans le Haut-Katanga et, plus récemment, celle de Kibombo, en province du Maniema, toutes ont été réhabilitées par Moïse Katumbi, sont entièrement sous le contrôle des autorités établies en la matière. Ce dernier s’est toujours préoccupé notamment du désenclavement des populations qui, en raison du manque d’entretien des routes, vivent dans l’isolement. Aujourd’hui, le peuple congolais doit juger entre ceux qui œuvrent à soulager sa misère et ceux qui aggravent cette misère en détournant les fonds publics à leur seule jouissance; mais aussi apprécier s’il vaut mieux être à son service ou obéir à des règles instrumentalisées, à interprétation variable au service d’individus qui les foulent au pied, pour leur intérêt personnel. Doit-on oublier que « Le salut du peuple est la loi suprême » ! L’amour du prochain et le service de la patrie ont toujours motivé Moise KATUMBI à œuvrer pour la paix, la promotion de la justice et le bien-être du peuple congolais. C’est pourquoi, Il ne sera jamais question de laisser toucher impunément à Moïse KATUMBI pour le soumettre à une parodie de justice aux ordres» à en croire ce communiqué.
Cette même correspondance précise que cette affaire de la piste de Mulonde est lancée et amplifiée en même temps que la campagne du régime au pouvoir pour le changement de la Constitution de la République démocratique du Congo, tout en indiquant que personne n’est dupe.
« Cette affaire de la piste de Mulonde est lancée et amplifiée en même temps que la campagne du régime au pouvoir pour le changement de la Constitution. Ce n’est pas innocent et personne n’est dupe. Faire taire l’opposition ou toutes voix discordantes est le leitmotiv de cette agitation. Le temps de l’arbitraire instauré par ce régime a trop duré. Respectueux des règles démocratiques, ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE se positionne résolument dans l’opposition républicaine. Ce n’est pas une capitulation, ni une soumission servile, et encore moins une manifestation de lâcheté. Il l y a peu, sous la conduite résolue de Moise Katumbi, nous avons mobilisé nos forces pour un sursaut national en faveur de la démocratie et de la liberté et nous avons arraché au prix du sang la première alternance démocratique dont l’actuel pouvoir bénéficie à son seul avantage au mépris des aspirations et des intérêts du peuple congolais. Hier, nous n’avons pas reculé face à la répression et aux persécutions. Ce que nous avons accompli doit nous inspirer à reprendre vigoureusement le combat pour nos libertés menacées. Il est notre devoir de nous battre avec détermination et force. Aujourd’hui, ces dirigeants visiblement devenus amnésiques semblent avoir oublié les lourds sacrifices endurés par les Congolais dont certains ont payé de leur vie pour préserver notre Constitution, particulièrement le maintien des dispositions verrouillées et rendre possible la première alternance démocratique de l’histoire de la RD Congo » Peut-on lire dans ce document.
Pour le parti Ensemble pour la République, le moment est venu de résister à nouveau au changement de la Constitution décrété par certains d’individus, dont le seul désir est de s’accrocher au pouvoir pour assouvir leurs appétits de jouissance et, abusant de la confiance du peuple congolais, et de continuer à gérer la République comme leur propriété privée.
BLAISE BAYOMBO