Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont condamné l’attaque survenue le 2 mai 2025 dans la localité de Lunyasenge, située le long du Lac Édouard, dans l’est du pays. Selon un communiqué parvenu à la rédaction de FOXTIME.CD, cette agression a été perpétrée par les terroristes du M23, en collaboration avec l’armée rwandaise (RDF), et constitue une violation flagrante du cessez-le-feu ainsi que des mesures convenues lors des négociations en cours à Doha, au Qatar, et à Washington, aux États-Unis.
Le Lieutenant colonel Mak Hazukay, responsable de la communication et de la sensibilisation au sein du secteur opérationnel Sukola 1 Grand Nord et Front Nord, a déclaré que les FARDC se réservent le droit de riposter sur tous les fronts si la menace du M23 et de l’armée rwandaise persiste. « Nous ne resterons pas les bras croisés face à cette agression. La sécurité de notre territoire et de nos concitoyens est notre priorité », a-t-il affirmé.
Cette attaque survient dans un contexte de tensions croissantes dans la région, où les FARDC et les forces du M23 ont été engagées dans des affrontements sporadiques malgré les efforts internationaux pour établir un dialogue pacifique. Les autorités congolaises appellent à une mobilisation générale pour faire face à cette menace, tout en réaffirmant leur engagement envers les pourparlers de paix.
Les habitants de Lunyasenge, qui vivent dans la peur d’une escalade des violences, expriment leur inquiétude face à la situation sécuritaire. « Nous espérons que les autorités prendront des mesures pour protéger notre communauté », a déclaré un résident, qui a souhaité garder l’anonymat.
Les FARDC ont également appelé la communauté internationale à condamner ces actes de violence et à soutenir les efforts de stabilisation dans la région. Et la situation reste tendue.
HERVÉ KABWATILA