Dani Eleko, conseiller juridique au sein du ministère des mines a dans une interview accordée ce lundi 01 Avril 2024 à la presse locale, éclairé l’opinion sur la nomination d’Antoinette N’samba comme inspectrice des mines par un arrêté.
Pour Dani Eleko, aucun texte de la République démocratique du Congo n’a été violé par cet arrêté, car avant de devenir ministre des mines, Antoinette N’samba était cheffe de division à la direction de l’inspection minière.
«L’Inspection Générale des Mines est un nouveau service qui a été créé par décret du premier ministre, l’article 19 du décret créant l’Inspection Générale des Mines dispose que les agents de la direction de l’inspection minière sont d’office reversés dans l’inspection générale des mines. Madame Antoinette N’samba avant de devenir ministre des mines, était cheffe de division à la direction de l’inspection minière, donc elle était inspectrice. En application de ce décret, les fonctions politiques passent, mais lorsqu’on est fonctionnaire, on occupe une fonction permanente au sein de l’administration. Nommée ministre des mines, elle est en détachement, maintenant elle est élue députée nationale. En exécution de ce décret-là, il a fallu que les agents de l’inspection des mines selon le grade soient reversés à l’inspection générale des mines. C’est bien sûr en exécution de ce décret-là, qu’un arrêté a été pris pour nommer le personnel de commandement de la direction de l’inspection minière avec des grades correspondants au sein de l’Inspection Générale des Mines. Ce n’est pas pour occuper une fonction parce qu’en ce moment, elle n’a pas besoin de ça. C’est justement parce qu’elle ne peut pas perdre son ancienneté, elle a travaillé plus de 20 ans pour l’Etat en tan que fonctionnaire au ministère des mines. Donc elle ne peut pas perdre son ancienneté parce qu’elle est aujourd’hui ministre des mines » a dit le Conseiller juridique au ministère des mines, Dani Eleko.
Et d’ajouter :
« C’est pour cela que vous avez vu même dans l’arrêté il est dit que en instance d’affectation. C’est-à-dire que le jour ou ses fonctions politiques cesseront, elle va rentrer pour qu’elle soit affectée au sein de l’Inspection Générale des mines. C’est un droit acquis, et les droits acquis sont intangibles, nous laissons la liberté à chacun de s’exprimer bien sûr dans le respect de la loi et de droit d’autrui, et que l’opinion puisse savoir qu’aucun texte de la République n’a été violé par cet arrêté » a-t-il fait savoir.
Il faut rappeler que, l’arrêté portant nomination de la ministre des mines comme membre de l’inspection générale des mines, a suscité plusieurs réactions dans les réseaux sociaux depuis la semaine dernière.
BLAISE BAYOMBO