Un rebondissement important dans le dossier des arrestations arbitraires de trois hauts cadres de la société Tenke Fungurume Mining le 03 juin dernier, sur ordre d’un sujet Chinois en charge de la sécurité et opérations de la même entreprise ZHOU ZHEYU Patrick, sont actuellement en détention à la prison centrale de DILALA, après les enquêtes dilligentées par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) bureau de Lualaba.
A en croire le coordonnateur provincial de la CNDH-LUALABA, Monsieur Arthur KABULO, Il ressort de ces enquêtes que, ces trois hauts cadres de l’entreprise TFM, dont, Ivan KALONDA Directeur général des ressources humaines, Jack MBUANYA superintendant général et Julie KIFINDWA superintendant du service. ont été bel et bien interpellés à leurs postes de travail sous un traitement dégradant et devant leurs subalternes par deux responsables chinois, le chargé de sécurité Mr Patrick ZHOU, et celui des investigations PANG WEI et 4 Opj ainsi que les éléments de la police des Mines sans mandat ni qualité. les prévenus seront entendus sur PV et après, gardés pendant plus de 7 heures dans un enclos près de la sortie Barrière 4 vers le quartier Kabila non loin du Camp de Majengo, Privés de tous besoins nécessaires et de tout contact avec le monde extérieur, vers minuit ils seront mis à la disposition de la police des mines où ils vont passer nuit dans un conteneur avant d’être transférés le 04 juin vers 08 heures au parquet général de Kolwezi pour se retrouver après en détention à la Prison centrale de DILALA jusqu’à ce jour.
« Une fois au parquet, le magistrat instructeur leur a dit qu’ils sont poursuivis pour détournement des fonds qu’il va requalifier après en infraction de rémunération illicite »
Alors que le dossier est fixé au tribunal de paix de MANIKA pour ce mardi 15 juillet 2025, la CNDH exige que les autorités judiciaires procèdent sans délai à la publication des éléments d’informations relatifs à cette affaire conformément aux dispositions légales en vigueur et que le deroulement de ces opérations judiciaires s’effectue dans le strict respect des principes fondamentaux de protection des droits humains.
James KABWE