Faisant suite aux arrestations arbitraires, tracasseries policières et la présence des éléments non pris en charge par l’Etat congolais au sein de la PNC, le député national VENANCE EYENGA MBOYO a adressé une question orale avec débat Vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières JACQUEMAIN SHABANI LUKOO.
Cet élu de la circonscription électorale du Mont-Amba à Kinshasa, a laissé entendre qu’au regard des situations inacceptables qui se passent en République démocratique du notamment les arrestations arbitraires, tracasseries policières, il important que le Vice-premier ministre de l’intérieur JACQUEMAIN SHABANI donne des explications claires à la représentation nationale.
« En application des dispositions des articles 100 et 138 de la constitution, 178,179 et 180 du règlement intérieur de l’assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, je me fais le devoir de vous transmettre en annexe de la présente, une question orale avec débat adressée au vice-premier ministre de l’intérieur sécurité décentralisation et affaires coutumières JACQUEMIN SHABANI relative aux arrestations arbitraires, tracasseries policières, et la présence des éléments non pris en charge par l’État au sein de la police nationale congolaise ( PNC). Dans l’exercice de mes prérogatives, conformément à l’article 100 de la constitution et aux articles 178,179 et 180 du règlement intérieur de l’assemblée nationale, j’ai l’avantage de vous adresser cette question orale avec débat concernant les arrestations arbitraires tracasseries policières et la présence des éléments de la police non identifiés ou enregistrés et non pris en charge par l’État congolais » Peut-on lire sur le document signé par le député national VENANCE EYENGA MBOYO.
Et d’ajouter :
« La République Démocratique du Congo fait face, depuis plusieurs années, à une agression extérieure par des forces ennemies qui chaque jour, massacrent et tuent nos compatriotes. Cette situation tragique constitue une épreuve intolérable pour notre nation. Dans ce contexte de guerre imposée, où la survie de notre peuple est déjà menacée par des forces extérieures, il est inconcevable que des pratiques ignobles telles que les arrestations arbitraires, tracasseries policières et présence d’argent fictifs au sein de notre police viennent s’ajouter à la souffrance de notre peuple. Ces agissements de la part de ceux qui pourtant sont commis à la protection des citoyens et de leurs biens aggravent la situation et ternissent davantage l’image de notre État et nos institutions, mais aussi de l’État de droit que nous aspirons à consolider. Cependant, lors de mes vacances parlementaires, il a été constaté, avec grande inquiétude, une recrudescence de ces pratiques dans plusieurs communes de la ville de Kinshasa notamment dans celles de la circonscription de Mont-Amba », explique le député EYENGA MBOYO.
Face à cette situation “alarmante”, il formule son questionnaire de la manière suivante :
- Quelles sont les mesures concrètes et spécifiques prises par votre ministère pour lutter contre les arrestations arbitraires, les tracasseries policières, et assurer que toute privation de liberté soit effectuée en stricte conformité avec les procédures légales en vigueur dans notre pays?
- Quelles initiatives prévoyez-vous pour renforcer la supervision et le contrôle des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) afin de garantir leur professionnalisme, le respect des droits humains et de leur engagement à servir la population avec intégrité ?
- Pourriez-vous fournir des éclaircissements sur la présence des éléments fictifs ou non identifiés ou encore non prise en charge par l’Etat au sein de la P.N.C?
- Existe-t-il un mécanisme d’audit interne pour évaluer régulièrement les effectifs de la police et débusquer les agents fictifs ou non enregistrés ?
HERVE KABWATILA