L’assassinat tragique de l’artiste congolais DELCAT IDENGO, survenu le 13 février à Goma, a provoqué une onde de choc dans la ville de Beni, où les activités socioéconomiques ont été largement perturbées. Les partisans de l’artiste, en colère, ont exprimé leur indignation, entraînant des manifestations et un climat de tension palpable. Les commerces ont fermé leurs portes, et la population est en deuil, soulignant les dangers auxquels sont confrontés les artistes engagés dans la région.
DELCAT IDENGO, connu pour ses chansons engagées et révolutionnaires, a été abattu en plein jour à Goma par des présumés membres du M23. Sa mort a été précédée par une vidéo virale dans laquelle il dénonçait la rébellion et l’absence d’autorité de l’État, ce qui a renforcé son image de symbole de la résistance.
Alors ce vendredi 14 février 2025 matin à Beni, toutes les activités sont bloquées, une ville du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, au lendemain de l’assassinat du musicien révolutionnaire DELCAT IDENGO, enfant du terroir, abattu à Goma par l’armée rwandaise.
À Beni, des manifestations spontanées ont éclaté, avec des jeunes exprimant leur colère par des barricades et des pneus enflammés. Les manifestants ont exigé des enquêtes approfondies sur les circonstances de l’assassinat, appelant à la justice pour l’artiste.
La présence de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) a été affectée, un de leurs véhicules ayant été touché par des projectiles lancés par des manifestants.
L’assassinat de DELCAT IDENGO a non seulement choqué la communauté artistique, mais a également mis en lumière les tensions politiques et sécuritaires persistantes dans la région du Nord-Kivu. La situation actuelle souligne la nécessité d’une réponse rapide et efficace des autorités pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité des citoyens et des artistes.
HERVE KABWATILA