La session ordinaire parlementaire de septembre s’est ouverte le vendredi 15 septembre 2023 au palais du peuple à Kinshasa. Cette dernière session de cette législature qui sera écourtée par les échéances électorales est essentiellement budgétaire.
Dans son allocution de circonstance, le Président de l’assemblée nationale Christophe Mboso juge positif cette législature qui été caractérisée par la stabilité des institutions
«Il importe de relever que cette législature a été caractérisée par la stabilité des institutions qui s’est traduite par une collaboration appréciable entre le Gouvernement et le Parlement. Cette stabilité a également favorisé le vote des lois à caractère social et fiscal qui ont permis l’augmentation du budget de l’Etat. Assurément, avec cet accroissement des recettes, le budget 2024 aura un impact positif sur le social de nos populations, sur l’amélioration des infrastructures socio-économique de base et permettra de doter notre armée des ressources nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires notamment à l’agression rwandaise. Ce climat de stabilité a permis aux Honorables Députés nationaux d’exercer avec responsabilité et dévouement les prérogatives législatives et de contrôle »A-t-il indiqué.
Et de poursuivre :
«Il sied également de vous rappeler que, suite à la volonté exprimée par nombreux d’entre nous, l’actuelle législature a été marquée par la requalification de la majorité parlementaire. Il s’en est suivi l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale, et la reconfiguration des Bureaux des groupes parlementaires et des commissions permanentes. A la suite de la démission du gouvernement, alors en place, le Président de la République a eu à nommer un nouveau Premier ministre issu de la nouvelle majorité parlementaire. Après la présentation par le Premier ministre de son programme, et son approbation par l’Assemblée nationale, celle-ci avait investi le Gouvernement. »
Et de poursuivre :
«Pour permettre au Gouvernement d’assurer la mise en œuvre de son programme, les deux Chambres du Parlement ont examiné et adopté environ 120 lois, toutes promulguées par le Président de la République. Toujours dans ce cadre, nos deux Chambres ont également adopté, à quatre reprises, les lois portant habilitation du Gouvernement. Pour la première fois, sous l’empire de l’actuelle Constitution, après consultation des Présidents de deux Chambres, le Président de la République avait proclamé l’état d’urgence sanitaire pour faire face à la pandémie de Covid-19. Il en est de même de la proclamation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en vue de faire face à l’agression de notre territoire par le Rwanda et son supplétif le M 23 et à la situation sécuritaire préoccupante en Ituri. Dans les deux cas, les deux Chambres du Parlement ont, à plusieurs reprises, accédé à la demande de l’exécutif de proroger ces mesures exceptionnelles. En outre, les deux Chambres du Parlement ont mis en place tous les instruments nécessaires à l’organisation du quatrième cycle électoral que nous voulons différent des précédents en ce qu’il doit être libre, démocratique, 15 inclusif et transparent. Celui-ci suppose que les dispositions prévues par la loi électorale soient impérativement appliquées par les institutions concernées. A cet effet, j’exhorte les institutions de la République, les parties prenantes ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de contribuer au succès du présent processus électoral.
Il ya lieu de noter que cette session sera la plus courte au regard des contraintes du calendrier électoral, dès le mois de novembre toutes affaires cessantes afin de permettre aux députés de participé aux prochaines élections dont la campagne électorale va débuter au 18 novembre.
James Kabwe