Élu député national de la circonscription électorale de Walikale dans la province du Nord-Kivu, et président de l’Union nationale des nationalistes, ( Unana ) Willy Mishiki ne sera plus candidat au poste de la présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale après avoir été consulté par plusieurs partenaires de l’Union sacrée de la nation. L’ annonce de son désistement a été faite ce mardi 07 avril 2024, au cours d’un point de presse organisé au cepas situé sur l’ avenue père boka dans la commune de la Gombe.
Devant les chevaliers de la plume, le président de l’Unana a officiellement renoncé à sa candidature au poste de président de ce bureau après avoir été consulté par plusieurs partenaires de l’Union sacrée de la nation. Cependant, il met en garde les futurs membres du prochain bureau.
« Nous avons reçu de nombreux plaidoyers et avons été conseillés par de nombreux partenaires de l’Union sacrée pour nous dire que nous connaissons l’erreur commise notamment, la violation de la charte. Cependant, mais le temps nous fait défaut et l’union sacrée a déjà levé l’option.Si aujourd’hui nous maintenons cette décision, cela risque de fragiliser notre plateforme. Pour l’intérêt supérieur de notre organisation, en vue de renforcer les liens entre nous, la coalition et la solidarité, nous avons décidé en âme et conscience sans aucune pression, intervention ou motivation, de retirer notre candidature, mais nos yeux seront penchés sur le prochain membre du bureau définitif. Les choses ne seront pas comme avant. Nous veillerons à ce que les lois de la république soient respectées et que la fonction de députés qui est une fonction préjudiciable, soit honorée. cela ne pourra se faire qu’à travers la matérialisation de la vision du chef de l’état, notamment l’exécution de ces six actions prioritaires qui ont été affinées pendant la campagne électorale des élections présidentielles.
Pour la petite histoire, Willy Mishiki avait déposé sa candidature après avoir été consulté par un groupe de près de 158 députés Nationaux qui lui ont demandé de déposer sa candidature au poste de président. Ces élus ont fait un constat amer vis-à-vis de la démocratie en péril au sein de l’Union sacrée.
Diomi Grâce