Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a indiqué dans communiqué publié mardi 7 mai 2024, qu’au moins 18 personnes sont mortes et 32 autres blessées grièvement suite à l’attaque meurtrière perpétrée par le M23/RDF, au camp des déplacés à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu le vendredi 3 mai dernier.
Selon cette agence onusienne, entre le 1er et le 5 mai de cette année en cours, plusieurs vagues de nouveaux déplacés en provenance du territoire de Masisi, estimées à plus de 15.000 ménages, soit plus de 80.000 personnes, auraient été accueillies dans les familles dans le Haut Plateau de Lumbishi, Numbi, Shanje, Bihovu et Chambombo, ainsi que vers le groupement de Mbinga Nord, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
La même source souligne que, l’accès humanitaire risque de se restreindre davantage avec la persistance des combats, malgré les multiples rappels au respect du « droit international humanitaire ».
« La roquette tombée dans le site de 8ème CEPAC le 3 mai dernier, a tué au moins huit personnes déplacées sur le coup. De nombreux blessés graves occasionnés par cette explosion ont perdu la vie en cours d’acheminement ou au niveau des structures sanitaires de prise en charge », indique OCHA
Et d’ajouter :
« Entre le 1er et le 5 mai, plusieurs vagues de nouveaux déplacés en provenance du territoire de Masisi, estimée à plus de 15.000 ménages, soit plus de 80.000 personnes, auraient été accueillies par des familles dans le Haut Plateau de Lumbishi, Numbi, Shanje, Bihovu et Chambombo, ainsi que vers le groupement de Mbinga Nord à Nyabibwe dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. L’accès humanitaire risque de se restreindre davantage avec la persistance des combats, et ce malgré les multiples rappels au respect des principes humanitaires et du droit international humanitaire » a dit dans son dernier rapport (OCHA).
Par ailleurs l’OCHA précise que, près de sept millions de personnes sont déplacées en République démocratique du Congo, dont 5,7 millions dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri.
HERVE KABWATILA