Le prix du sac de riz « Lion » de 20 kilogrammes, en provenance de Thaïlande, a connu une baisse significative sur le marché de la liberté dans la commune de Masina à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, passant de 77.000 FC à 74.000 FC. Cette diminution de 3.000 FC, soit environ 3,9 %, est accueillie avec soulagement par les consommateurs, qui voient dans cette baisse une opportunité de soulager leur budget alimentaire.
Selon plusieurs commerçants interrogés sur place par les reporters de FOXTIME.CD, cette baisse des prix serait liée à une amélioration des conditions d’approvisionnement et à une concurrence accrue entre les différents fournisseurs: « Nous avons constaté une augmentation des stocks de riz sur le marché, ce qui a permis de faire baisser les prix », explique un vendeur, qui préfère garder l’anonymat.
Les consommateurs, quant à eux, expriment leur satisfaction face à cette évolution. « Avec la hausse des prix des denrées alimentaires ces derniers mois, cette baisse est la bienvenue. Cela nous permet de mieux gérer notre budget », déclare une mère de famille rencontrée sur le marché.
Cependant, certains experts mettent en garde contre une éventuelle volatilité des prix à l’avenir. « Bien que cette baisse soit positive, il est important de rester vigilant. Les fluctuations des prix peuvent être influencées par divers facteurs, notamment les conditions climatiques et les politiques commerciales », souligne un économiste local.
Le riz « Lion », très prisé par les ménages congolais, est souvent considéré comme un aliment de base. Sa disponibilité et son prix sont donc des indicateurs clés de la sécurité alimentaire dans la région.
En conclusion, la baisse du prix du sac de riz « Lion » de la liberté est une bonne nouvelle pour les consommateurs de Kinshasa, mais il est essentiel de suivre l’évolution du marché pour anticiper d’éventuels changements à venir. Les autorités et les acteurs du secteur sont appelés à maintenir un équilibre pour garantir l’accès à cette denrée essentielle pour tous.
HERVÉ KABWATILA