Répondant à la demande d’Augustin Matata et Moïse Katumbi à la mission onusienne d’assurer un dispositif sécuritaire approprié pour les candidats à la présidentielle prévue en décembre prochain (RDC), la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a précisé que la sécurisation des candidats et du processus électoral revient en premier lieu à l’État congolais.
« La sécurisation des candidats et du processus électoral revient en premier lieu à l’Etat» A dit Bintou Keita au cours d’une conférence de presse de l’ONU, à Kinshasa le 02 aout 2023.
Bintou Keita a par ailleurs souligné que : « dans ce contexte, il faut aussi avoir une approche particulière par rapport aux candidats ». Explique-t-elle
Sa réponse intervient quelques jours après la requête d’Augustin Matata et Moïse Katumbi introduite à la mission onusienne pour assurer la sécurité des candidats à la présidentielle en RDC d’autant plus que la situation sécuritaire se détériore de plus en plus.
Signalons que, leur demande faisait suite aux attaques contre le cortège de Delly Sesanga, candidat déclaré à la présidentielle, lors de son séjour à Kananga (Kasaï-Central) et Bintou Keita a en outre assuré que la MONUSCO fera des recommandations pour assurer la sécurisation de tous au sein du comité de sécurisation du processus électoral.
Hervé Kabwatila