L’espoir de briguer la présidentielle cette année s’est finalement envolé pour le député élu de Mont-Amba, ancien premier vice-président de l’assemblée nationale Jean-Marc Kabund après le prononcé ce mercredi 13 septembre 2023 d’un arrêt tant attendu de la cour de Cassation le condamnant à une peine de 7 ans de servitude pénale pour propagation des faux bruits et outrage au Chef de l’Etat .
Une grosse déception pour les partisans de qui croyaient jusqu’à la dernière minute à un retour en force de leur champion écarté mi-2022 de la présidence de l’UDPS qu’il exerçait depuis l’élection de Félix Tshisekedi à la présidence en 2018 .
Celui qu’on surnomme « maître nageur » a pourtant promis à ses militants du parti Alliance pour le Changement (ACH) non encore agréé qu’il allait combattre Félix Tshisekedi dont il a regretté l’arrivée à la présidence de la République en 2018 , avènement auquel il a pourtant contribué largement .
Jean-Marc Kabund condamné à 7 an de prison pour propagation des faux bruits , c’est le rêve avorté de celui qui voulait prendre de manière démocratique sa revanche sur son ancien allié Félix-Antoine Tshisekedi estiment certains analystes.
Retour en grâce possible ?
Dans un pays où l’on a vu Vital Kamerhe dont la peine de condamnation aux travaux forcés a été prononcée par la Cour d’appel puis finalement annulée par la Cour Suprême de Justice , certains analystes aguerris estiment que le retour en force de Kabund est possible mais à plusieurs conditions parmi lesquelles la grâce présidentielle qui demeure une mince marge de manœuvre à cause de ses relations tendues et rompues avec les clans régnants autour du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshilombo .
La seule issue possible pour respirer l’air libre pour l’ancien enfant terrible de l’UDPS ne reste plus que le changement de régime et une grâce présidentielle accordée par le nouveau locataire du palais de la Nation en cas de non réélection de Félix Tshisekedi dont les partisans multiplient les opérations de charme pour le second mandat.
La rédaction