Le président de la République Démocratique du Congo, FELIX TSHISEKEDI, a participé ce vendredi 14 février à la 61ème Conférence de Munich sur la sécurité, où il a plaidé pour une mobilisation internationale face aux défis sécuritaires dans la région des Grands Lacs. Son intervention a souligné l’importance d’une coopération renforcée pour instaurer la paix et la stabilité, appelant les nations à s’engager activement dans la résolution des conflits persistants.
La Conférence de Munich sur la sécurité, qui se déroule du 14 au 16 février 2025, rassemble des chefs d’État, des ministres et des dirigeants d’organisations internationales pour discuter des enjeux géopolitiques actuels. La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, notamment l’offensive de l’armée rwandaise et des groupes armés comme le M23, a été au cœur des préoccupations soulevées par le président TSHISEKEDI.
FELIX TSHISEKEDI a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC, demandant une implication accrue de la communauté internationale pour aider à la pacification de la région. Il a plaidé pour une réponse collective et coordonnée afin de faire face aux défis sécuritaires, soulignant que la paix dans les Grands Lacs est essentielle pour la stabilité de toute l’Afrique centrale.
« Si aujourd’hui mon pays a été attaqué de manière ostentatoire et que ça n’est pratiquement pas ému le monde, ça veut dire que le droit international est totalement remis en cause ici. Comment se fait-il que l’intégrité d’un pays puisse être violée, ses habitants massacrés sans qu’il y ait des sanctions contre le pays agresseur ? Nous avons trois membres non permanents qui représentent l’Afrique au conseil de sécurité, ils sont incapables de voter une résolution qui condamne l’action du Rwanda contre la République démocratique du Congo » A déclaré le président FELIX TSHISEKEDI
En plus de la sécurité, le président a évoqué des thèmes cruciaux tels que la coopération internationale, l’accès aux ressources naturelles, notamment les métaux critiques, et la transition énergétique. Ces discussions visent à établir des partenariats durables pour le développement et la sécurité régionale, tout en renforçant les liens entre les nations participantes.
HERVE KABWATILA