C’est une véritable situation tendue qui se déroule entre l’Entreprise minière Kamoa Cooper SA et les communautés environnantes qui sont les premières impactées par cette exploitation minière qui se déroule dans la province du Lualaba à 60 kilomètres de la ville de Kolwezi .
La commission nationale des droits de l’homme à travers le bureau de représentation du LUALABA dirigée par Monsieur Arthur KABULO fustige l’usage excessif et disproportionné de la force par les agents commis au maintien de l’ordre à savoir les FARDC et la Police nationale congolaise dans cette affaire lors des interventions
La commission nationale des droits de l’homme, institution d’appui à la démocratie, pluraliste, apolitique, indépendante, créée par la loi organique N 13/011 du 21 2013, par ses missions de promouvoir et protéger les droits de l’homme fait remarquer qu’il est constaté ces jours des arrestations arbitraires, des tirs à balles réelles sur des citoyens sans défense qui ne font que réclamer leurs droits .
Par ailleurs sur ce même dossier, la CNDH note avec amertume que plusieurs biens des membres des communautés ont emportés par les éléments de l’ordre et cette attitude a tendance à briser le mariage scellé entre les deux parties à la société minière Kamoa sa et les communautés environnantes , chose à laquelle s’oppose énergiquement la CNDH.
Dans sa communication sur ce dossier , la CNDH fait remarquer que Les plans du Gouvernement aussi bien national que Provincial se concrétisent grace aux paiements des taxes dans différents secteurs dont les mines, l’Entreprise KAMOA SA n’est pas du reste en tant que partenaire du développement.
« Nous exhortons les uns, les autres à privilégier le sens du dialogue dans le règlement de différents. l’Entreprise Kamoa SA est arrivée après ces communautés sur ce sol, elle y vit, et a finit par tisser des rapports de bonne cohabitation y compris dans le règlement des conflits avec ces dernières, chose qui sera fait. Dans l’optique de nos missions nous allons continuer à plaider pour la restauration des droits de chaque partie pour que la paix règne. » a déclaré le représentant de la CNDH M. Arthur KABULO
La rédaction