Dans un mémorandum conjoint, signé par le président provincial de la notabilité de Kwango Noël Bathelama Matsukako, et la société civile, ont demandé dimanche 28 mai 2023 l’implication du chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la tenue d’un dialogue de paix suite au conflit Teke Yaka qui cause l’insécurité à l’ouest de la République Démocratique du Congo (RDC).
Cette structure de la société civile et la Notabilité du Kwango, estiment que la tenue d’un dialogue de résolution pacifique du conflit entre Teke et Yaka serait d’une grande utilité.
» Nous, membres de la société civile et la notabilité du Kwango, conscients de notre responsabilité face à une situation inacceptable, prenons l’engagement de défendre et protéger notre population, en dénonçant haut et fort la mauvaise gestion d’une situation qui aurait dû trouver solution dès le début par l’implication responsable de l’Etat Congolais. C’est ainsi que nous plaidons auprès du Président de la République, garant de bon fonctionnement des institutions et de toutes les autorités politico-administratives, de trouver des techniques de résolutions pacifiques à ce conflit en privilégiant le dialogue entre les parties en conflit (les Teke et Yaka) par la tenue dans un futur saisissable et responsable d’une conférence de paix pour l’espace ex-grand Bandundu, en mettant en contribution les autorités politico-administratives et la société civile dans sa bipolarité religieuse et laïc« , a-t-on lu dans un mémorandum y relatif, lu par le président provincial de la notabilité du Kwango, Noël Bathelama Matsukako.
Il y a lieu de signaler que, le Vice-ministre de la défense nationale et anciens combattants, Samy Adubango, a, lors d’un point de presse le samedi 27 mai dernier, présenté la situation sécuritaire dans la partie Ouest du pays, marquée par les effets néfastes du conflit entre Teke et Yaka dans le Grand Bandundu et sur une partie de la ville province de Kinshasa.