Lors de la réunion du conseil de sécurité des Nations-Unies tenue vendredi 25 octobre 2024 à New-York aux USA, en marge du 24eme anniversaire de la résolution 1325 sur l’agenda femme, paix et sécurité, et à une année de la célébration de Beijing +30, la ministre du Genre, Famille et Enfant à savoir LEONNIE KANDOLO OMOYI a plaidé pour la participation des femmes au processus de paix en République démocratique du Congo.
Devant la Vice-Secrétaire générale de l’ONU et la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, la ministre du Genre, famille et enfant LEONNIE KANDOLO OMOYI a fait savoir que la participation des femmes c’est une nécessité pour la résolution des conflits armés en République démocratique du Congo (RDC).
« Des femmes ont été actrices de paix dans la résolution des conflits. Elles ont joué un rôle crucial dans la médiation, les négociations et la reconstruction des communautés. Malgré les obstacles, les femmes restent les principales victimes des conflits armés. Les avancées sont certaines, cependant, il reste beaucoup à faire pour les femmes en RDC, par ce qu’elles font face aux violences sexuelles, à l’exclusion des processus de paix » a déclaré LEONNIE KANDOLO OMOYI.
Et d’ajouter :
« Nous devons renforcer notre engagement pour garantir que les femmes participent pleinement et équitablement au processus de paix. Pour cela, nous proposons des mesures suivantes : renforcer la participation des femmes, assurer que les femmes soient présentes à tous les niveaux de processus de paix et de sécurité, y compris dans les négociations de paix et de mission de maintien de la paix. , former les acteurs de la paix en offrant des formations spécifiques sur les droits des femmes et l’inclusion du Genre aux militaires, policiers, et acteurs de la paix, mettre en place les mécanisme de suivi et évaluation, établir des indicateurs de performance et de mécanisme de suivi pour évaluer l’impact des initiatives de paix et de sécurité» Poursuit-elle.
La patronne du genre en République démocratique du Congo, LEONNIE KANDOLO OMOYI, a souligné par ailleurs qu’il faut renforcer la participation des femmes, et s’assurer que les femmes soient présentes à tous les niveaux de processus de paix et de sécurité.
HERVE KABWATILA