Les députés nationaux des regroupements politiques ENSEMBLE et AVANCONS-MS ont dans une déclaration commune faite ce mardi 27 février 2024, dénoncé ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur élection régulière orchestré par des députés de l’Union Sacrée qui tentent de récupérer leurs sièges à travers le contentieux électoral à la CENI .
Dans la même déclaration commune , l’opposition dénonce une chasse à l’homme organisée par quelques députés de l’Union sacrée représentant 98% de la chambre basse, dans des procès à la Cour Constitutionnelle, pour récupérer indument les quelques sièges difficilement acquis et en appellent à un dernier sursaut du Président de la République en sa qualité de Magistrat suprême, et aux Juges de la Cour Constitutionnelle, afin de sauver la démocratie.
« Il faut considérer que les rescapés de l’opposition, soit moins de 29 élus sur 477, proclamés provisoirement par la CENI méritent leurs sièges et ont été régulièrement élus contrairement à ceux de l’Union sacrée qui détenaient illégalement des machines à voter. Cependant, force est de constater à ce jour, que l’Union sacrée qui détient plus de 95% des Députés à l’Assemblée Nationale, s’acharne sur la vingtaine d’élus d’Ensemble et Avançons-MS, dans des procès à la Cour Constitutionnelle, pour récupérer indument les sièges que nous avons difficilement acquis », peut-on lire dans cette déclaration rendue publique ce mardi 27 février 2024.
Et de poursuivre :
« Les arrêts attendus de la Cour Constitutionnelle statuant sous pression, risquent de consacrer le retour en force du parti-Etat avec une Assemblée Nationale monocolore et instituer ainsi, de fait, la fin d’une démocratie pluraliste. Nous en appelons au Président de la République, Magistrat suprême, et aux Juges de la Cour Constitutionnelle, à un dernier sursaut patriotique pour sauver ce qui reste des acquis de la démocratie à l’Assemblée Nationale. »
Pour eux, cet appel à sauver la démocratie au pays, s’étend à la protection de la liberté d’expression, la libre circulation des personnes, notamment pour MOISE KATUMBI CHAPWE et à une justice équitable.
«Nous en appelons à la libération des prisonniers politiques, Salomon IDI KALONDA, Mike MUKEBAYI NKOSO, Jean-Marc KABUND, Papy MPUNGU, Apôtre Christian NUMBI, le journaliste Stanis BUJAKERA et tant d’autres. Nous exigeons l’arrêt des poursuites et arrestations politiquement orientées en vue de museler l’opposition et instaurer un régime de terreur. La liberté doit demeurer la règle et l’arrestation l’exception »
Il sied de rappeler que, plus de 2500 requêtes ont été déposées à la Cour constitutionnelle qui a commencé les délibérations depuis le lundi 26 février 2024.Selon certains analystes , L’opinion publique attend de cette Cour le bon Droit afin de sauver la démocratie et d’éviter toutes formes de corruption susceptibles d’entamer sa crédibilité.
James Kabwe