Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, et celui de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga, ont fait le point, jeudi 25 janvier 2024, sur le processus électoral qui a atteint son ultime étape de contentieux électoraux pour les législatives nationales et un état des lieux global sur la situation de l’ économie de la RDC depuis 63 ans.
Paul Nsapu Mukulu, leader de cette structure des droits de l’homme en République Démocratique du Congo (RDC) a fait savoir que plus de 1500 dossiers de contentieux électoraux sont devant la Cour constitutionnelle et le travail se déroule bien jusque-là. Et il se dit très content de la bonne collaboration entre la CNDH et la Cour constitutionnelle.
« Je les ai trouvés en plein travail. Un travail fastidieux, parce qu’il y a plus de 1500 dossiers des contentieux électoraux. c’est pour les encourager, les exhorter à ce que le travail soit bien fait, puisque la CNDH considère le droit de vote, le droit électoral, comme un droit qui mérite d’être monitoré, observé, encadré. C’est pour cela que, depuis le début de ce processus, la CNDH a déployé des moniteurs des droits de l’homme focus élections. » A déclaré Paul Nsapu
Dans un autre chapitre, Florimond Muteba, président du Conseil d’administration de l’ODEP, estime que tous les 145 territoires devraient organiser des réunions locales au cours desquelles les problèmes de chaque secteur seront examinés. Cela devrait être suivi par une conférence nationale réunissant les délégués des 145 territoires et des experts nationaux pour aborder diverses questions.
« La première chose à faire pour diversifier l’économie est de réaliser un état des lieux global de la situation de notre économie depuis 63 ans. Même si l’objectif est de développer l’ensemble du pays, chaque territoire et chaque secteur ont leurs particularités. Il faudra prendre en compte les problèmes propres à chaque secteur au sein de cette communauté. En plus des initiatives dans les 145 territoires, qui nécessitent un audit, il faudra désormais inclure le volet agricole et le développement rural pour stimuler le développement économique, c’est-à-dire la production qui permettra d’accroître l’offre nationale dans tous les secteurs. Voilà comment nous devons procéder » A déclaré Florimond Muteba.
Hervé Kabwatila