Le coup d’Etat avorté de ce dimanche 19 mai 2024 à Kinshasa a décapité le mouvement « New Zaïre » dont les combattants ont été neutralisés par les forces de sécurité y compris son chef de file Christian Malanga Musumari qui était déjà blessé à la main avant d’être achevé par une balle dans le dos dans les échanges des tirs avec les forces de l’ordre.
Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, les médecins de l’hôpital militaire du camp tshatshi confirment avoir reçu le corps de Christian Malanga abattu suite à une balle reçu dans le dos et plusieurs autres corps de ses proches complices ont été présentés sur des brancards. d’autres assaillants blessés sont aux soins intensifs dans le même hôpital.
Par ailleurs, L’ambassade des états-unis d’amérique en RDC se désolidarise des citoyens Américains prétendument impliqués dans la tentative étouffée de coup d’état de ce dimanche 19 au palais de la nation.
Les autorités américaines se disent choquées par les événements de ce matin et apporteront leur soutien au gouvernement congolais alors qu’il enquête
sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen
américain impliqué.
« Je suis choquée par les événements de ce matin et très préoccupée par les rapports faisant état de citoyens américains prétendument impliqués (dans la tentative étouffée de coup d’Etat). Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans des actes criminels », a écrit dimanche sur X l’ambassadeur Lucy Tamlyn des Etats-Unis en République démocratique du Congo.
il y a lieu de rappeler que, la résidence de l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’économie Vital Kamerhe à fait l’objet d’une attaque ce dimanche 19 mai, par une vingtaine d’assaillants « présumés militaires FARDC » tuant à leur passage deux policiers commis à sa garde, jusqu’à atteindre le palais de la nation où ils ont lancé un message hostile contre le pouvoir.
James Kabwe