C’est un début du désamorçage d’une longue crise au sein du parti présidentiel UDPS après une rencontre sous l’égide de la femme du père fondateur de cette formation politique, Marthe Kasalu , du secrétaire général Augustin et son challenger Deo Bizimu dans la soirée de la journée de jeudi 5 septembre 2024.
Accusé de mégestion et clientélisme, Augustin Kabuya avait été désavoué et remplacé même par un autre cadre Déo Bizimu investi par la Convention démocratique du parti (CDP), et s’apprêtait à prendre, de force, le contrôle du QG de l’UDPS ce samedi à Limete. Ce, alors que Augustion Kabuya désavoué avait affiché une résistance et promettait violence.
L’épouse du feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba a pesé de son poids pour taire les divergences en présence de certains cadres du parti dont le premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Clausde Tshilumbayi.
« Nous présentons nos sincères excuses auprès du Chef de l’Etat ainsi qu’à notre maman Marthe Kasalu Tshisekedi, au regard de notre comportement qui frustre notre autorité de référence, puisque le rôle que nous devons jouer est celui d’apporter la paix pour accompagner la politique du président de la république. j’en appelle au calme, qu’aucun combattant où qu’il soit ne lance un message d’incitation ou de provocation « A dit Augustin Kabuya
Et d’autres part le secrétaire général élu par la Convention démocratique du parti (CDP) a lancé aussi un message de paix au sein de l’UDPS
« Nos remerciements vont droit à notre maman Marthe Kasalu pour nous avoir permis de nous entretenir face à cette crise persistante, aucun combattant ne vienne ce samedi pour riposter, dans chaque famille les problèmes ne manquent jamais, nous avons notre autorité de référence le chef de l’Etat que nous attendons de lui les orientations pour notre progrès dans l’unité »
Il sied de rappeler, en juillet dernier, l’ancien ministre de la santé, Eteni Longondo, avait donné le ton d’une contestation sans précédent de Augustin Kabuya, qu’il accusait de plusieurs griefs, dont le népotisme, le clientélisme, le manque de vision, la gestion solitaire du parti, la dictature et autres. Des dizaines de fédérations à travers le pays avaient signé un document désavouant le successeur de Jean-Marc Kabund. Dans la capitale tout comme dans les provinces, les militants étaient déterminés à faire partir l’élu de Mont-Amba, qui avait fait montre d’une résistance jusque-là.
James Kabwe