Le gouvernement congolais, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, a lancé une formation destinée aux chefs de centres de capture provenant de différentes provinces de la République démocratique du Congo.
Cette formation, selon les indications du ministère, s’inscrit dans le cadre du lancement du nouveau passeport biométrique. Son objectif est de renforcer les capacités des agents chargés de la capture des données biométriques.
Elle constitue une étape décisive dans le processus de reprise des opérations de capture dans les chefs-lieux de province, dont le démarrage est prévu pour la semaine du 21 juillet 2025.
Dans le cadre de la digitalisation des services consulaires, conformément au Programme d’action du Gouvernement 2024-2028, les autorités congolaises ont lancé, le 5 juin dernier, un nouveau passeport biométrique, moderne, sécurisé et conforme aux normes internationales.
Ce document vise à répondre aux préoccupations des Congolais concernant la sécurité des documents de voyage à l’étranger et à simplifier l’acquisition de ce document essentiel.
Le nouveau passeport respecte les exigences de la norme 39794 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), qui élabore les politiques et les normes nécessaires à la standardisation du transport aéronautique international, garantissant ainsi la libre circulation des citoyens tout en assurant la sécurité maximale de leurs données personnelles.
Ce passeport congolais intègre des éléments de protection avancés contre la fraude et répond aux exigences de l’OACI, notamment : une micro puce Radio Frequency Identification (RFID) sans contact, une page de données en polycarbonate offrant une meilleure résistance à la falsification, ainsi que des hologrammes et des filigranes qui rendent la contrefaçon plus difficile.
Mont Carmel NDEO