Dans une déclaration faite ce mercredi 20 novembre 2024 au siège de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) à Kinshasa, les forces politiques de l’opposition ont rejeté l’idée du Chef de l’État Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, celle de changer la Constitution de la République démocratique du Congo.
Ces forces politiques de l’opposition notent que cette Constitution a été rédigée dans la ville de Kisangani par le Parlement Congolais et adoptée par le peuple au référendum dans sa très grande majorité exprimée à 85%, elle est l’expression de la souveraineté nationale et ne constitue en aucun cas une imposition, ni des belligérants, ni des puissances étrangères.
« Contrairement aux affirmations mensongères de Monsieur Tshisekedi prétendant que la Constitution du 18 février 2006 serait l’œuvre des étrangers, celle-ci est issue du travail des Congolais réunis à Simisimi dans la ville Kisangani. Elle a été rédigée par le Parlement Congolais et adoptée par le peuple au référendum dans sa très grande majorité exprimée à 85% ; elle est l’expression de notre souveraineté nationale et ne constitue en aucun cas une imposition, ni des belligérants, ni des puissances étrangères. Aucune disposition de la Constitution n’empêche Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais, notamment en garantissant une rémunération décente pour nos militaires, policiers, enseignants, médecins et autres fonctionnaires de l’Etat ; en donnant à la population l’accès à l’eau potable, à l’électricité et à des soins de santé de qualité en stabilisant le taux de change ; en construisant et en réhabilitant les routes ; en régulant la circulation routière pour contenir les embouteillages ; en récupérant Bunagana et la centaine d’autres localités occupées par le M23 ; en mettant fin à la guerre à l’Est ainsi qu’à l’insécurité généralisée dans le pays » ont déclaré les forces politiques de l’oppostion.
Et d’ajouter :
« Peuple congolais, l’heure est grave, réveillons-nous ! Défendons nos droits et notre souveraineté. Empêchons Monsieur Félix TSHILOMBO de réaliser son coup d’Etat constitutionnel. À l’unisson, disons haut et fort : PAS DE CHANGEMENT DE CONSTITUTION, PAS DE TROISIEME MANDAT À MONSIEUR TSHILOMBO ou QUI QUE CE SOIT, PAS DE PRESIDENCE À VIE EN RDC ! Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo doit impérativement respecter son serment qu’il a prêté solennellement devant Dieu et la nation, « d’observer et défendre la Constitution et les lois de la République. En outre, il n’y a rien de plus faux que l’affirmation de Monsieur FELIX TSHILOMBO, déclarant à Lubumbashi, que l’article 217 est responsable de l’occupation de nos terres par des étrangers ; là il confond la notion de souveraineté avec la cession de terre. Est-il besoin de rappeler que dans notre pays, selon l’art. 214 al.2 de la Constitution, aucun millimètre du territoire national ne peut être cédé à quiconque sans l’accord préalable du peuple Congolais, consulté par referendum ? » renseigne la source.
Ces opposants annoncent des manifestations citoyennes à travers tout le pays et à l’étrangers dans les jours à venir, pour défendre la Constitution de la République démocratique du Congo et barrer la route au Chef de l’État FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO.
BLAISE BAYOMBO