Le 28 janvier 2025, des manifestations à Kinshasa ont causé d’importants dégâts à l’ambassade de l’Ouganda. Ce mercredi 5 février, la vice-ministre des Affaires étrangères de la RDC, GRACIA YAMBA KAZADI, a rencontré le chargé d’affaires ougandais, MATATA TWAHA FRANKMANW, pour discuter des conséquences de ces événements. Les tensions entre les deux pays, exacerbées par la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, ont été au cœur des discussions, soulignant la nécessité d’un dialogue constructif pour apaiser les relations bilatérales.
Le 28 janvier, Kinshasa a été le théâtre de violentes manifestations, déclenchées par des frustrations liées à la crise sécuritaire dans l’est du pays, souvent attribuée au Rwanda. Les manifestants ont ciblé plusieurs ambassades, dont celle de l’Ouganda, en exprimant leur colère face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence étrangère.
L’ambassade de l’Ouganda avait subi des dommages significatifs, avec des actes de vandalisme et de pillage rapportés. D’autres ambassades, y compris celles de la France, des États-Unis et de la Belgique, ont également été attaquées, illustrant l’ampleur de la colère populaire.
« J’ai été reçu par Mme la vice-ministre. Elle voulait me transmettre ses profondes sympathies concernant les dégâts dont a été victime l’ambassade suite aux manifestations violentes qui ont eu lieu le 28 janvier », a déclaré le chargé d’affaires de l’Ouganda en RDC, MATATA TWAHA FRANKMANW.
Lors de la réunion du 5 février, GRACIA YAMBA KAZADI a exprimé la nécessité de protéger les installations diplomatiques et de garantir la sécurité des diplomates. MATATA TWAHA FRANKMANW a souligné l’importance d’une réponse rapide et efficace des autorités congolaises pour prévenir de futurs incidents.
Les deux parties ont convenu de l’importance d’un dialogue pour résoudre les tensions et éviter que de tels événements ne se reproduisent. Des appels ont été lancés pour que la communauté internationale intervienne afin de stabiliser la situation en RDC et de protéger les droits des diplomates.
Les événements du 28 janvier ont mis en lumière les défis sécuritaires auxquels la RDC est confrontée, ainsi que l’impact de ces tensions sur les relations diplomatiques. La rencontre entre les responsables congolais et ougandais pourrait être un pas vers une meilleure compréhension et une coopération renforcée entre les deux nations.
HERVE KABWATILA