Deux questions orales avec débat est adressées au ministre des finances Nicolas Kazadi ainsi qu’à la gouverneure de la banque centrale du Congo Malangu Kabedi respectivement sur la relance de la MIBA et la dépréciation permanente du franc congolais sur le marché parallèle.
Cette initiative est du député national élu de Mbuji-Mayi Eric Ngalula qui trouve qu’il est impérieux d’interpellé les deux personnalités pour plus d’éclaircissement sur ces dossiers hautement stratégie, alors que le Président de la République tiens à la relance de la Miba, promesse faite à la population du Kasaï lors de la campagne électorale.
«Aujourd’hui, le franc Congolais continue à perdre de la valeur à hauteur de 30% face au dollar et ce malgré la réunion que le Président de la République avait convoquée à laquelle ont pris part, le Vice-premier ministre de l’économie, le ministre des finances, l’inspection générale des finances, la gouverneure de la banque centrale, alors que la constitution et les textes de ce pays donnent le plain pouvoir à la gouverneure pour la politique monétaire et donc nous avons besoins de ses explications puisque le pouvoir d’achat du congolais ne va pas du tout bien »
Et de poursuivre :
«Au ministre des finances, nous avons tous suivis, Congo Airways a eu des problèmes et avait besoin de 33 millions de dollars pour sa relance, le gouvernement à disponibilisé 10 millions, alors que la MIBA depuis des années souffre pour sa relance, le ministre des finances dans toutes ses sorties a toujours jugé, estimé et même convaincu que cette entreprise dans son état actuel est un grand trou noire dans lequel il ne peut pas jeter de l’argent comme si les moyens de l’Etat lui appartenait. C’était une promesse de la campagne du Président de la République, nous sommes à la fin du mandat il faut que quelque chose soit fait de la même façon qu’on a trouvé une solution pour Congo Airways »
Pour Eric Ngalula, la Miba emploie plus de 5.000 travailleurs et à chaque fois que le Président est à Mbuji-Mayi il ne cesse de promettre à la population de la relance de cette unique entreprise de l’Etat, mais comment le ministre des finances qui n’a pas dans ses attributs ni dans ses prérogatives la gestion de cette entreprise émeut des avis contraire ?
La rédaction