Où sont passés nos droits ? Où est passée la justice sociale ? des questions qui courent dans les couloirs du palais du peuple des agents de l’administration de l’Assemblée nationale qui sont prêts à faire un sursaut au palais du peuple pour un sit-in afin de retrouver leurs droits.
Dans une missive lancée dans les réseaux sociaux, certains courageux accusent l’actuel bureau de fausses promesses, de gestion opaque, de manque de transparence et de manque de considération une année après son installation.
« Les agents de l’Assemblée nationale vivent aujourd’hui dans une misère cruelle, pendant que certains continuent de se remplir les poches en toute impunité. » Peut-on lire
Et d’ajouter :
« Nous dénonçons avec force : L’irrégularité récurrente du paiement des salaires (la base comme les reliquats), L’absence totale de prise en charge médicale, même en cas d’urgence, La détérioration constante des conditions de travail, La disparité salariale flagrante entre agents entretenue par un système injuste, L’érosion du pouvoir d’achat, sans aucune politique d’ajustement des salaires, L’absence d’augmentation salariale depuis plus de 5 ans, alors que la vie devient insoutenable. Et pendant ce temps-là, on continue à nous endormir avec des discours creux et des promesses vides » insiste-t-ils
Ils prévoient ce mercredi 23 juillet à 12h, un sit-in dans le hall du palais du peuple, un point de départ selon plusieurs d’une mobilisation sans précédent, pouvant déboucher à une grève générale illimitée, des sit-in devant le bureau du président de l’assemblée nationale.
Par ailleurs, le débat de la bancarisation des membres des cabinets refait surface depuis ce lundi, le bureau Kamerhe accusé par certains médias d’entretenir une gestion opaque avec le système Maboko banque alors que le Sénat semble régulariser la situation.
À noter que, l’Assemblée nationale fait aussi face au problème financier depuis la réduction du train de vie des institutions pour soutenir l’effort de guerre, à en croire quelques sources concordantes du bureau de Vital Kamerhe.
James Kabwe