Après l’échec patent de l’accord migratoire entre le Rwanda et le Royaume-Uni l’année dernière, projet abandonné par Londres, Kigali se penche désormais sur les migrants vivant aux États-Unis d’Amérique malgré le contexte sécuritaire actuel dans la sous région, marqué par son agression à travers ses supplétifs de l’AFC/M23 en République Démocratique du Congo.
Information confirmée par le ministre rwandais des Affaires étrangères sur la télévision nationale, Olivier Nduhungirehe, qui appuie que des discussions bilatérales avec les États-Unis sur un potentiel accord migratoire sont encore au stade « préliminaire », et « un tel accord pour le Rwanda n’est pas nouveau »,
Selon plusieurs médias américains, le Rwanda est cité comme l’un des pays tiers envisagé par Washington pour y envoyer des migrants rejetés par l’administration américaine.
Depuis son accession au pouvoir, le président américain Donald Trump cherche à accélérer les expulsions de migrants du territoire américain.
Abandonné avant son implémentation l’année dernière par le nouveau gouvernement britannique. Les autorités de Kigali avaient – à l’époque – affirmé rester engagées sur les questions migratoires et ouvertes à des discussions similaires avec d’autres pays. Cependant, la question majeure demeure son implication directe dans l’agression en RDC causant ainsi des milliers de morts.
Il y a lieu de rappler aussi que, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda avaient signé en avril dernier, une déclaration de principes pour un accord visant à promouvoir la paix et le développement économique dans la région des Grands Lacs, tout en mettant fin au conflit qui ravage l’Est de la RDC, mais sur le terrain les supplétifs de Kigali continuent à semer désolation au sein de la population.
James Kabwe