Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dépêché le 1 janvier 2025, une délégation conduite par le ministre des Ressources Hydrauliques, Teddy Lwamba accompagnée de Jean Mabi Mulumba, directeur général du Bureau Central de Coordination (BCECO), et du directeur général de la SNEL.
Le ministère des ressources hydrauliques note que leur mission est d’évaluer les conditions de reprise de la centrale solaire Mégatron, à l’arrêt depuis plus de cinq ans.
A en croire Teddy LUAMBA ,sa descente à Kananga fait suite à une instruction du Chef de l’État, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en ce qui concerne la dotation du courant aux centres Kasaïens.
« Nous sommes venus pour trouver des solutions d’urgence. Il fallait que nous puissions échanger avec les parties prenantes pour savoir comment nous pouvons mettre en marche et trouver des conditions à des reprises. Au gouvernement et à la population du Kasaï Central, nous avons eu à tenir des réunions très fructueuses et à l’issue desquelles très incessamment nous allons reprendre les activités. C’est ce qui justifie la présence de toutes les parties notamment la SNEL, LE BCCO,Le Ministère des Finances et l’opérateur MEGATRON qui est sur le site », a t-il dit .
Et de poursuivre :
« La population peut retenir qu’il y aura de l’électricité supplémentaire dans la ville de Kananga. Ce qui permettra aussi, comme l’électricité est un élément fondamental comme bien économique et social mais aussi un levier d’industrialisation. C’est à cela que les populations locales peuvent avoir d’abord leur condition de vie être améliorée et aussi permettre à ce que nous puissions avoir des activités économiques pour se développer progressivement. Donc nous allons donner à la population un plus en attendant les grands projets structurants qui arrivent » , a t-il martelé
Notons que ce champ solaire de 2.5 méga Walt, était aux arrêts il y a 7 ans suite aux divergences entre la société Megatron et la province. Une évaluation des matériels sera faite incessamment pour se rassurer de leur état.
HERVÉ KABWATILA