Les embouteillages dans la ville province de Kinshasa une mégalopole de près de 20 millions d’habitants, ont dépassé le stade ordinaire, et sont devenus presque chroniques. La capitale de la RDC a connu une grande explosion démographique ces quinze dernieres années, mais les infrastructures de base notamment les ponts, les routes, la voix ferroviaire n’ont pas suivi cette expansion démographique. Ce qui entraîne d’énormes difficultés de mobilité des personnes et de leurs biens.
Pour certains, la construction d’une nouvelle ville dans la partie Est pourra désengorger la ville de Kinshasa. D’autres estiment qu’il est important de mettre en place un système de transport multimodal pour une circulation aisée des personnes et de leurs biens.
Dautre part, le constat fait aussi sur terrain c’est le manque de communication des agents de la Police de Circulation Routière (PCR) souvent en difficulté de désengorger la route puisque ne comprenant pas le mouvement des véhicules parfois à une faible distance de 1000m.
Sur le boulevard triomphale par exemple, au croisement des avenues Huileries et Assossa, et le Pont Ngabi, pendant plusieurs heures, on peut observer une cacophonie entre conducteurs malgré la présence de la police de part et d’autre, faute de communication pour une gestion optimale de la circulation. Même cas au rond point Magazin sur tous les axes et partout ailleurs. Nonobstant quelques officiers qui visiblement en ont juste pour usage pluraliste du service de la police et non pour usage de régulation de circulation routière.
D’aucuns se demandent si l’état s’est désolidariser de ses responsabilités face à la gestion routière surtout la prise en charge efficace des éléments de police en charge de ce secteur.
D’ailleurs, le Président de la République, Félix Tshisekedi en avait évoqué lors du discours sur l’état de la nation en décembre dernier en évoquant une ville asphyxiée par les embouteillages.
Jusqu’à présent le calvaire Kinois cours son bonhomme de chemin et continue à faire des victimes à chaque levée du soleil.
James Kabwe