Au cours d’une émission de télévision réalisée le jeudi 07 septembre 2023, le professeur et ancien candidat à l’élection présidentielle Noël Tshiani a soutenu que sa proposition de loi visant le verrouillage des fonctions régaliennes aux seuls congolais nés de père et de mère congolais ne divise pas la nation. Pour cet homme politique, bien que n’ayant pas été examiné lors de la session de mars par l’Assemblée nationale, cette proposition pourra faire l’objet de débat au cours de la session parlementaire de septembre.
La proposition de « loi Tshiani », proposé par Noël Tshiani Muadiamvita, voudrait que seuls les citoyens nés de père et de mère congolais soient légitimes à accéder aux plus hautes fonctions de l’État, dont la présidence de la République et cela ne vise personne d’autre contrairement à ce qui se dit dans les différents médias en République Démocratique du Congo (RDC).
« La session de septembre va examiner la loi Tshiani de père et de mère, pour accéder à la fonction de souveraineté, il faut être congolais d’origine, c’est-à-dire né de père et de mère congolais. Et il faut aussi pour être candidat à la présidence ait comme première dame ou future première dame une congolaise d’origine née de père et de mère d’origine congolais. Donc nous avons pris des dispositions nécessaires avec les deux présidents de la chambre haute du sénat et l’assemblée nationale.» Insiste-t-il
Et d’ajouter :
« Ma proposition de loi ne vise jamais Moise Katumbi Chapwe moins encore d’autres personnes comme lui et ce sont ses collaborateurs qui se sentent mal à l’aise pour attribuer cette loi à lui. Et toutes les personnes qui s’opposent à cette loi et qui cherchent à soulever l’argument de sécession ou de division, ces gens-là ne sont pas très intelligents. Et cette loi a une assise populaire au grand Katanga et partout ailleurs. » Note-t-il
Signalons que, à chaque fois que cette proposition refait surface en République Démocratique du Congo (RDC), plusieurs hommes politiques et de la société civile fustigent cette démarche car elle va mettre en péril l’unité nationale.
Hervé Kabwatila