Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya est monté au créneau pour dénoncer l’enlèvement de son président fédéral au Nord-Kivu.
Le chef du parti présidentiel explique que Siradji Nyalamba Kivurunga a été enlevé par les rebelles de l’AFC-M23 puis amener vers une destination inconnue, depuis dimanche aux environs de 4h du matin.
« Nous dénonçons avec la dernière énergie l’enlèvement de notre Président fédéral de l’UDPS/TSHISEKEDI Nord-Kivu, monsieur Siradji Nyalamba Kivurunga, dans sa résidence, ce dimanche, vers 04h00′ du matin, par Corneille Nangaa et Joseph Kabila avec le concours de l’armée étrangère d’occupation et exigeons sa libération immédiate et sans condition. Protestons contre cette politique d’acharnement contre les membres de notre Parti et demandons à la communauté internationale de prendre les dispositions nécessaires pour que les droits et libertés des citoyens congolais soient garantis dans les zones contrôlées par les agresseurs », dénonce Augustin Kabuya.
Le SG de l’UDPS déplore également un recul démocratique imposé par les rebelles dans les zones qu’ils contrôlent conjointement avec l’armée Rwandaise (RDF).
« Nul ne peut aujourd’hui contester que Corneille Nangaa, Joseph Kabila ainsi que leurs acolytes veulent imposer un recul sur la démocratie obtenue dans notre pays depuis le 24 avril 1990 sur fond des sacrifices énormes », a-t-il souligné.
Depuis la prise de Goma et de Bukavu, la liberté d’expression est réduite, des voix dissonantes sont arrêtées alors que les agents de services de sécurité sont traqués par l’administration parallèle mise en place.
Au cours de la semaine du 06 au 11 avril, le gouvernement a documenté 297 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires, 72 cas de viols, des centaines de disparus, plus de 146 cas de tortures corporelles ainsi que plusieurs cas de pillages.
Mont Carmel Ndeo