La province de l’Équateur, en République Démocratique du Congo, fait face à une grave crise sanitaire avec la notification de plus de 10 cas suspects d’Ebola dans la zone de santé de Bolomba. Entre le 10 et le 22 janvier 2025, huit décès ont été rapportés, suscitant des inquiétudes au sein des communautés locales et des autorités sanitaires. Les échantillons prélevés sont en cours d’analyse pour confirmer la présence du virus. Les autorités sanitaires intensifient les efforts de sensibilisation et de prévention pour contenir la propagation de cette maladie mortelle.
Au moins 12 cas suspects de fièvre hémorragique à virus Ebola ont été signalés dans l’aire de santé de Boyenge, intégrée dans la zone de santé de Bolomba, située à plus de 250 km de Mbandaka, la capitale de la province de l’Équateur.
L’information a été communiquée par Colomba Mampuya, président du comité de la Croix-Rouge/Équateur, lors d’une conférence de presse le 27 janvier 2025.
Les 8 décès ont été enregistrés entre le 10 et le 22 janvier 2025, ce qui a alarmé les autorités sanitaires et les organisations humanitaires. Les échantillons prélevés sur les patients ont été envoyés au laboratoire de Mbandaka pour des analyses approfondies afin de déterminer la présence du virus Ebola.
La Croix-Rouge a signalé que les populations autochtones sont les plus touchées par cette épidémie, ce qui soulève des préoccupations concernant l’accès aux soins et la sensibilisation à la maladie.
Les autorités locales et les organisations de santé intensifient les efforts pour informer la population sur les mesures de prévention et de contrôle de l’épidémie. Les autorités sanitaires de la République Démocratique du Congo surveillent de près la situation et mettent en place des protocoles pour contenir la propagation du virus.
Des campagnes de sensibilisation sont lancées pour éduquer les communautés sur les symptômes de la maladie et l’importance de consulter rapidement les services de santé en cas de suspicion d’infection.
La situation dans la province de l’Équateur reste préoccupante, et les efforts de prévention et de contrôle doivent être renforcés pour éviter une propagation plus large de l’Ebola. Les autorités et les organisations humanitaires travaillent ensemble pour protéger la santé des populations vulnérables.
HERVÉ KABWATILA