Dans son rapport qui couvre le mois de juin 2023 et rendu public ce jour, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) révèle que la région du Sud-Kivu a été marquée par un effondrement du système éducatif et de la protection des civils, causé par l’intensification des conflits armés et l’insécurité.
Selon les données, 635 écoles soit 7,7% établissement éducatifs de la province ont été forcées de fermer en raison de la violence et de l’insécurité, une situation qui contraint l’apprentissage de plus de 272.500 enfants (146.285 fillês et 126.300 garçons) dans la région.
OCHA signale qu’au moins 12 écoles restent occupées ou ont été objets d’attaques des groupes armés. Le rapport indique également que plus de 20.523 enfants en fin de cycle du primaire (9.748 filles et 9.507 garçons) n’ont pu participer aux examens de fin d’études primaires dans la province.
Par ailleurs au sujet de la détérioration continue de la situation de protection des civils dans tout le Sud-Kivu, 2.244 incidents ont été documentés par les acteurs de protection dans les territoires de Kalehe, Fizi, Mwenga, Walungu, Uvira, Shabunda et Kabare. D’après le rapport, ces incidents incluent les agressions physiques, les violences sexuelles, des extorsions des biens de civils et des recrutements d’enfants dans les groupes armés.
Ocha soutient également au cours de la même période plusieurs axes routiers sont restés inaccessibles par les acteurs humanitaires, en raison de la poursuite des affrontements armés.
A savoir que l’agence onusienne dit avoir apporté une assistance alimentaire à plus de 408.000 personnes dans la province afin d’inverser la tendance en matière l’insécurité alimentaire
Il convient de signaler que les acteurs de la nutrition et ceux de l’EHA1 ont rencontré des difficultés dans l’acheminement de l’assistance dans plusieurs zones de santé dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga.
GRACE DIOMI