Lancement officiel sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo de la 58ème session ordinaire des épreuves de l’examen d’État, édition 2025, sanctionnant en quatre jours la fin du cycle secondaire, ce lundi 28 juillet 2025. Le coup d’envoi a été donné par la ministre nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raissa Malu, au collège Don Bosco dans la commune de Masina, dans l’est de Kinshasa, capitale du pays.
Lors de la cérémonie de lancement, la ministre de l’Éducation nationale a déclaré qu’il y avait 3.165 centres, dont 15 hors des frontières du pays.
« Grâce à un engagement du Président de la République, les frais de participation ont été pris en charge pour les écoles affectées par l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo » a assuré Raïssa Malu, ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté.
Et d’ajouter :
« Bien plus qu’une étape scolaire, il (Examen d’État) symbolise l’aboutissement d’un long parcours de formation, le franchissement d’un seuil vers l’âge adulte et, pour beaucoup d’entre vous, l’ouverture vers les études supérieures ou le monde du travail. C’est une étape déterminante, pour vous, pour vos familles et pour notre pays », a déclaré Raïssa Malu, ministre d’Etat à l’Education nationale et nouvelle citoyenneté.
La ministre déclare que depuis la toute première session en 1967, l’Examen d’État a toujours été un pilier du système éducatif, du pays un rendez-vous annuel qui ponctue le parcours de centaines de milliers des jeunes. Malgré les défis passés et l’insécurité persistante dans le Nord-Est du pays et le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, sa détermination à garantir l’accès à l’éducation reste inébranlable. Et grâce à la résilience du peuple et à l’engagement de l’Inspection Générale que qu’ils ont pu, une fois de plus, organiser cette session dans des conditions acceptables.
Selon la ministre, au-delà de cette continuité historique, elle souhaite aujourd’hui mettre en lumière les innovations techniques qu’elle a mises en place depuis la session 2024. En effet, dès son arrivée à la tête de ce ministère, son objectif, selon elle, a été clair et ambitieux : renforcer la fiabilité et la transparence de la correction et de la publication des résultats de l’EXETAT.
GRACE DIOMI