Lors de son échange avec la diaspora congolaise vivant à Paris, en France, le mercredi 1er mai 2024, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est exprimé sur la polémique autour des émoluments d’un député nationaux qui ne s’élèvent pas à 21 000 dollars américains mais plutôt à 6000.
Devant ses compatriotes, le Chef de l’État congolais a laissé entendre, que l’augmentation des rémunérations des députés est due aux frais de fonctionnement et d’autres travaux en commissions en session extraordinaire ou lorsqu’ils doivent se rendre dans leurs bases respectives dans le cadre des vacances parlementaires.
« Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y avait une contre-vérité lorsqu’on disait que le salaire d’un député national était de 21 000 USD, non ce n’est pas vrai. C’est vrai que parfois, avec leurs frais de fonctionnement et tout, ils atteignent ces proportions, mais le salaire de base du député est de 6 000 USD. Ensuite, ils perçoivent des primes selon leur participation aux travaux en Commissions lors des sessions extraordinaires, etc., Et puis j’avais demandé, parce que le député est un élu d’une circonscription, lorsqu’ils partent en vacances parlementaires, ils doivent quand-même avoir des moyens qui vont leur permettre de faire ces navettes pour se rendre, par exemple, à Pweto, Basankusu. Donc, il leur faut des moyens », a révélé le président Tshisekedi.
Et d’enrichir :
« Vous savez vous-mêmes la situation de nos frères et sœurs au pays, tout congolais qui a un problème va chercher son élu pour des cas sociaux, tels que le deuil ou autres. Il serait aussi question de faire un suivi pour savoir s’ils se rendent réellement dans leurs bases respectives dans le cadre des vacances parlementaires. C’est ce qui fait qu’à mon avis, entre 10 000 et 15 000 USD par mois peuvent couvrir ces différentes charges et non continuer à leur donner de l’argent à tout moment », a-t-il indiqué.
Il faut noter que, la polémique autour des émoluments des députés nationaux continuent à faire couler beaucoup d’encre au sein de l’opinion nationale.
HERVE KABWATILA