Lors du dernier conseil des ministres, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé vendredi 31 janvier 2025 lors de la 30 ème réunion du conseil des ministres tenu à Kinshasa un appel pressant à l’unité et à la mobilisation des forces nationales face aux défis actuels que traverse le pays.
Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des tensions internes et des menaces extérieures, notamment dans l’est du pays, où des groupes armés continuent de semer la terreur. Le président Tshisekedi a insisté sur la nécessité d’une réponse unie de la part des institutions et de la société civile pour garantir la paix et la stabilité.
“L’heure n’est ni aux hésitations ni aux divisions, elle est à la mobilisation totale de toutes nos forces pour résister , pour informer et surtout pour vaincre . Nous devons parler d’une seule voix agir avec une seule détermination et montrer au monde entier que la République démocratique du Congo est débout ” Felix Tshilombo au conseil des ministres, cité par Patrick Muyaya
Au cours de la réunion, le chef de l’État a également évoqué les efforts du gouvernement pour renforcer la sécurité et améliorer les conditions de vie des Congolais. Il a encouragé les ministres à intensifier leurs actions dans leurs domaines respectifs afin de répondre aux attentes de la population.
« Doivent également être suspendus pour une durée de 12 mois les augmentations salariales, les corrections des grades, et les mécanisations des agents publics de l’État outre que les militaires et policiers, sauf dérogation spéciale.Au-delà des efforts spontanés, des coupes devraient également porter sur des mandataires publics, des membres des cabinets politiques, du pouvoir judiciaire et des institutions d’appui à la démocratie », a-t-il ajouté.
Cette réunion du conseil des ministres s’inscrit dans une série d’initiatives du président Tshisekedi visant à restaurer la confiance des Congolais envers leurs institutions et à promouvoir un climat de paix. Les prochaines semaines seront cruciales pour le gouvernement, qui devra faire face à des défis majeurs, tant sur le plan sécuritaire qu’économique.
HERVÉ KABWATILA