Lors de son intervention au Forum des Forêts Tropicales d’Oslo (OTFF), qui s’est tenu du mardi 25 au mercredi 26 juin 2024 en Norvège, la ministre d’Etat en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba, a attiré l’attention des décideurs du monde sur la nécessité de lier les questions de l’environnement à celles de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
La patronne de l’Environnement, Eve Bazaiba, a fait savoir qu’il faut se battre pour que les conflits, les guerres qui détruisent la biodiversité, les écosystèmes ne soient plus au rendez-vous et surtout pour la RDC qui protège le monde.
« Aujourd’hui dans le monde comme pays solution, car détenant la solution basée sur la nature recommandée par les scientifiques pour lutter contre le réchauffement de notre planète. Il est demandé à la République Démocratique du Congo de protéger son potentiel environnemental pour les besoins de l’humanité mais nous faisons face à des agressions. Nous faisons face au terrorisme. Et ce dernier a beaucoup d’impact. L’action nationale que nous faisons a de l’impact au niveau mondial : sans les forêts de la RDC on ne peut pas avoir une seule goutte de pluie dans toute la partie Est du pays en commençant par le Burundi, Rwanda, l’Ouganda, Kenya, Ethiopie, Erythrée. Et nous sommes une source de Nil et l’Egypte aussi va en pâtir s’il n’y a pas les forêts de la République Démocratique du Congo. Mais entendez-vous bien, ça fait plusieurs décennies aujourd’hui que la RDC fait face au terrorisme soutenu par les pays qui bénéficie son apport notamment le Rwanda» a déclaré la ministre d’Etat en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba à Norvège.
Et d’ajouter :
« C’est une occasion aussi aujourd’hui à Oslo de faire en sorte que cet auditoire lie les questions de la protection de la nature aux questions des conflits. Nous devons nous battre pour que les conflits, les guerres qui détruisent la biodiversité, les écosystèmes ne soient t plus au rendez-vous notre pays. Et surtout pour la RDC qui protège le monde. C’est sur ces mots là que je lance un appel aussi à tous les pays pollueurs, pays industrialisés par principe pollueurs payeurs, pas de faire progressivement l’aide au développement vers un partenariat gagnant-gagnant en mettant la main dans votre gibecière pour respecter les engagements pris pas dans le cadre humanitaire mais dans celui de finance climat » a-t-elle souligné.
La ministre d’Etat en charge de l’Environnement note par ailleurs que, la République démocratique du Congo détient un pouvoir sur le changement climatique pour l’humanité toute entière.
HERVE KABWATILA